l'univers des datacenters

« Les centres de données au Cameroun : compétitivité et viabilité ».

« Évaluer l’état actuel des centres de données au Cameroun, analyser leurs performances selon les modèles existants et formuler des recommandations pour renforcer leur compétitivité » tel est l’objectif principal de l’étude sur « les datacenters au Cameroun : compétitivité et viabilité » menée depuis 2023 par le Centre National de Développement de l’Informatique (CENADI). Cette étude, dont le rapport est disponible depuis le mois d’aout 2024, est structurée en six (06) chapitres. Elle offre une vision claire de l’état actuel des centres de données au Cameroun. Grâce aux conclusions et aux recommandations qui en découlent, les décideurs politiques, les opérateurs de centres de données et toutes les parties prenantes concernées peuvent potentiellement améliorer la compétitivité et la viabilité de ces infrastructures cruciales.

Le développement des datacenters au Cameroun présente des enjeux stratégiques majeurs, notamment en matière de souveraineté numérique et de stimulation de l’innovation. En renforçant la sécurité, la fiabilité et l’efficacité de ces infrastructures, le Cameroun peut se positionner comme un acteur clé du numérique en Afrique. Le Cameroun a l’opportunité de consolider sa souveraineté numérique en capitalisant sur ces centres de données et en investissant davantage dans la modernisation de son secteur numérique. En renforçant l’infrastructure existante et en améliorant la connectivité, le pays pourra stimuler sa croissance économique et offrir à ses citoyens des services numériques de qualité.

Si le Cameroun dispose d’un nombre important de datacenters, la plupart sont de petite taille et non certifiés, soulevant des questions de sécurité et de capacité. Un autre défi majeur est la connectivité, essentielle pour assurer des performances optimales. De plus, l’efficacité énergétique et l’adaptation des offres aux besoins spécifiques des entreprises sont des axes d’amélioration prioritaires.

Néanmoins, afin de créer un avenir numérique solide et prospère, il est essentiel de prendre en compte certaines limites et recommandations relevées dans cette étude pour de futures recherches. Il est en effet important d’évaluer régulièrement la capacité des centres de données et de fournir un soutien financier adéquat pour maintenir et améliorer leur efficacité opérationnelle. De plus, une attention particulière doit être accordée à la cybersécurité, afin de protéger les données sensibles et garantir la confiance des utilisateurs.

La mise en œuvre des recommandations de cette étude est essentielle pour faire du Cameroun un pays numérique souverain et prospère. En investissant dans les centres de données et en améliorant le secteur numérique, le Cameroun peut libérer tout son potentiel et offrir à sa population des opportunités de développement et d’épanouissement numériques.

Pour faire du Cameroun un acteur majeur du numérique en Afrique, l’étude formule plusieurs recommandations clés :

  • Améliorer la connectivité: Investir massivement dans le déploiement de réseaux à haut débit pour réduire la fracture numérique et favoriser le développement économique.
  • Renforcer la sécurité: Mettre en place des normes de sécurité rigoureuses et des mécanismes de certification pour protéger les données sensibles et garantir la confiance des utilisateurs.
  • Optimiser l’efficacité énergétique: Encourager l’adoption de technologies économes en énergie pour réduire les coûts d’exploitation et limiter l’impact environnemental.
  • Adapter les offres: Proposer des services sur mesure répondant aux besoins spécifiques des entreprises pour stimuler l’innovation et le développement de nouveaux services numériques.

L’étude sur « les datacenters au Cameroun : compétitivité et viabilité » est un document de 300 pages avec une préface du Ministre des Finances, Louis Paul MOTAZE. Elle s’est appuyée sur une collecte de données exhaustive réalisée auprès des principaux fournisseurs de services de datacenters au Cameroun, ainsi que sur des analyses approfondies.

Elle offre une feuille de route pour le développement d’un secteur numérique dynamique et souverain. En mettant en œuvre ces recommandations, le Cameroun pourra renforcer son attractivité, stimuler sa croissance économique et offrir à ses citoyens un accès à des services numériques de qualité

Pour une implication de tous

Le CENADI de tout cœur avec les orphelins

Dans le cadre de la mise en œuvre de son plan d’action, l’Association Femmes Dynamiques du CENADI  (FEDYC), a organisé le 09 aout 2024, sa traditionnelle « Journée de charité » au bénéfice des orphelins des défunts personnels du CENADI.

La salle des conférences du Ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille (MINPROFF), a servi de cadre dès 14h 30 minutes, à l’évènement qui regroupait aussi bien le personnel féminin que masculin parmi lesquels les chefs de divisions ainsi que les veuves et enfants des disparus. Le top management du CENADI était représenté par Mme Eya’an Nelly par ailleurs présidente du comité d’organisation de l’édition 2024.

Pour cette occasion, chaque enfant a reçu une enveloppe d’un montant de 70 000 (soixante-dix mille francs CFA). Le choix de cette formule, contrairement aux dons en nature reçus les éditions précédentes, a été motivé par l’éloignement des lieux de résidence (Maroua et Garoua) de certaines des familles bénéficiaires. Le transport des dons leur aurait coûté chers au regard de la modicité des sommes collectées cette année aussi bien par les membres de FEDYC que par les collègues hommes des services centraux et déconcentrés du CENADI.  Cette année aussi, les enfants en deçà de la majorité ont été privilégiés.

A la gratitude exprimée par les bénéficiaires s’est mêlée l’émotion des collègues présents. Des larmes et encore des larmes entretenues par le souvenir vivace des défunts dont les dates de décès ont été rappelées par la présidente de FEDYC : PEUDENNE 2014; Nadine EWODO NDZIE 2016;    Pierre MBEUNDE 2018;     Francis BINBALBE 2019; Charles A SEYI MBERECKE 2020 ;  Gaël NDONG KUM 2021 et Aristide VA ANGEL 2022. Elle a saisi cette occasion pour réitérer à ces familles que l’accompagnement continu de FEDYC leur est acquis en dépit de la conjoncture ambiante.

Au-delà de l’intention et du geste, la hiérarchie du CENADI a souhaité que la cohésion manifestée à travers le soutien à ces orphelins soit entretenue étant entendu que le personnel passe le plus clair de son temps au travail.

La cérémonie s’est achevée par un casse-croûte convivial partagé entre le personnel présent et les familles avec en perspective l’attente de bons résultats scolaires des enfants sous la bénédiction du Très Haut.

Les participants à l'atelier

Le CENADI sensibilise les administrations à la protection des données

Une vingtaine d’administrations conviées à « l’Atelier de sensibilisation des administrations sur la protection des données organisé par le Centre National de Développement de l’Informatique (CENADI), le 14 aout 2024, au Level up Academy. L’objectif global de cette rencontre était d’attirer l’attention des personnels des administrations publiques sur les dangers et conséquences de la circulation anarchique des données et informations à travers les supports informatiques et réseaux d’une part et, proposer quelques solutions visant à limiter les dérives sus évoquées d’autre part.

Pour ce faire, l’agenda des travaux a prévu une leçon inaugurale sur «  La Protection des données au cœur des enjeux gouvernementaux au Cameroun : Stratégies et Responsabilités ». Au cours de celle-ci, le Pr Jean Louis FENDJI, Maître de Conférences, à l’Université de N’Gaoundéré (UN) a indiqué que la protection des données est cruciale dans le contexte actuel marquée par la transformation numérique avec notamment l’utilisation accrue de services en ligne ; l’explosion de la quantité de données produites. Il a mis en exergue le rôle central du gouvernement dans la collecte, la gestion et la protection des données. Le Gouvernement selon lui doit mettre les citoyens en confiance et les convaincre que leurs données sont protégées et utilisées de manière appropriée.

Tout en faisant observer que le Cameroun ne dispose pas encore d’une loi, il a passé en revue les dispositions de textes locaux qui encadrent certains aspects de la protection des données. Il s’agit de la loi sur la cybersécurité ; la loi sur les communications électroniques; la loi sur le commerce électronique; la loi sur la protection du consommateur; la loi sur les exigences d’identification; le décret sur la protection des consommateurs en matière de communications électroniques, la réforme de l’article 241 du Code pénal et la récente loi du 24 juillet 2024 régissant les archives au Cameroun.

Sur le plan international, il a cité la Convention de l’Union africaine sur la cybersécurité et la protection des données personnelles du 27 juin 2014 (« la Convention de Malabo ») signée par le Cameroun le 12 août 2021  et dont la ratification est attendue ;  Le règlement général sur la protection des données (Règlement (UE) 2016/679) (« RGPD ») pour ne citer que ceux-là.

En guise de stratégies pour la protection des données, le Pr Jean Louis FENDJI  a proposé dans un premier temps l’élaboration des politiques claires qui abordent tous les aspects de la gestion des données, de la collecte à l’archivage ou à la destruction. Il a suggéré d’adapter les politiques aux spécificités de chaque institution, en tenant compte des types de données traitées, de la sensibilité des informations, et des risques spécifiques auxquels l’institution est exposée. Pour ce qui est de la mise en œuvre des procédures de gestion des données, il recommande de définir les procédures de collecte des données légale, transparente et respectant la vie privée des individus.

Dans un second temps, il a indiqué qu’en plus des stratégies politiques et des procédures, la protection des données devrait s’appuyer sur l’usage des technologies spécifiques à l’instar de la Cryptographie, de l’utilisation de certificats numériques et de signatures électroniques, l’usage de systèmes de gestion des accès basés sur les rôles, la mise en place de politiques de sécurité sur tous les appareils utilisés par les employés, la limitation des logiciels installés, et la surveillance des activités des utilisateurs. Lesquels doivent par-dessus tout être sensibilisés et surtout formés à la gestion responsable des données.

Compte tenu de ce que la protection des données est une responsabilité collective qui implique tous les membres de l’organisation, des dirigeants aux employés, le Pr FENDJI au terme de cette leçon inaugurale a lancé une série d’interrogations sur l’existence ou non dans les administrations d’un plan de gouvernance des données et les difficultés liées à sa mise sur pied?  Les stratégies en interne pour la protection des données et leur efficacité ? La définition des rôles et responsabilités? Les mécanismes d’évaluation et ce qu’il faut améliorer ?

Les autres communications

La suite des travaux de l’atelier a été marqué par une série d’exposé portant sur les « Bases légales et rôle du CENADI dans la sécurisation des données » ; la « Protection des données personnelles, historique et trajectoire du règlement » ; le retour d’expériences à l’international des participations du CENADI à diverses rencontres internationales notamment les travaux de l’Association Francophone des Autorités de Protection des Données Personnelles (AFAPD)  à Tunis, de l’Assemblée Mondiale pour la Protection de la Vie Privée (AMVP) à Hamilton et de l’Autorité pour la Protection des Données Personnels et de la Vie Privée (APDPVP) tenus la semaine du 05 au 11 Aout à Libreville ; le «  Cadre de politique des données de l’Union Africaine (UA) et la Protection des données gouvernementales » ; «  La protection des données dans le contexte de l’open data au Cameroun », présenté par le Pr TCHABO SONTANG Hervé Martial, Maître de Conférences à la Faculté des Sciences Juridiques et politiques de l’Université de Dschang (UDS).

Quelques recommandations

Le reste du programme a été meublé par d’enrichissants échanges qui ont donné lieu à un ensemble de recommandations. Ainsi, à l’endroit des administrations en charge de l’élaboration de l’avant-projet de loi sur la protection des données au Cameroun, il a été recommandé  entre autres d’enrichir la loi sur la protection des données au Cameroun par tous les textes sectoriels existant ; d’adopter une méthodologie de travail permettant de disposer d’une première loi qui confère la souveraineté des données à l’Etat, voire leur rétention et  d’œuvrer pour la mise en place d’une autorité de protection des données.

Au Gouvernement, il a été recommandé de développer des programmes de formation pour les usagers ainsi que l’expertise locale ; d’améliorer les infrastructures techniques pour l’hébergement des données et applications dans le territoire national et de prévoir des sanctions pour les transferts transfrontaliers des données.

A l’endroit du CENADI, il lui a été demandé d’accentuer la communication sur ses missions et attributions ainsi que son catalogue de services ; d’œuvrer à l’amélioration de son capital confiance auprès des administrations au sujet du stockage ou de l’hébergement de leurs données dans son centre des données (datacenter) et de conduire un processus d’architecture globale d’entreprise de transformation digitale pour toutes les administrations manipulant les données.

Enfin à toutes les administrations, les participants ont recommandé  de disposer des messageries propres ; de cultiver la responsabilité administrative en matière de gestion/protection des bases de données ; de réfléchir à l’appropriation des méthodes de protection de leurs données par l’utilisation des outils informatiques offrant des restrictions par exemple sur la consultation, l’impression, le scan, la photocopie voire la photographie des documents ; d’adopter des bonnes pratiques en matière de protection des données et de participer activement aux initiatives locales sur la protection des données.

Instants protocolaires

Dans son mot de bienvenue, Mme le Directeur du CENADI, le Pr MVEH Chantal née ABIA s’est réjouie de l’organisation de cet atelier de sensibilisation, à l’intention des personnels de diverses administrations. Une rencontre intervenue selon elle « dans un contexte où la circulation des données et des informations classées confidentielles se fait de plus en plus de manière anarchique via les réseaux sociaux et autres supports informatiques ».

Le Secrétaire Général du Ministère des Finances, M. Gilbert Didier EDOA en ouvrant les travaux a relevé qu’au regard de la fulgurance des dégâts enregistrés du fait de la circulation anarchique des documents administratifs, «il est temps que nos administrations se réveillent. Que les agents publics prennent conscience de la gravité de la pratique qui consiste à filmer et à partager les documents, à les photocopier et à les dissimuler au profit des tiers pour divulgation ». De telles pratiques a-t-il indiqué « nuisent au bon fonctionnement du service public, mettent en péril la quiétude et la sérénité qui doivent caractériser le travail administratif, et surtout, contreviennent évidemment à l’obligation du secret professionnel mis à la charge des agents publics notamment par le Statut général de la Fonction publique ».

Au terme des travaux, Mme le Directeur a remercié le Ministre des Finances qui a bien voulu valider la tenue de cette rencontre. En organisant cet atelier, a-t-elle précisé, le Centre National de Développement de l’Informatique (CENADI), est dans son rôle de Conseil du Gouvernement en matière informatique. Il souhaite pour cela que le traitement de la donnée au moyen de l’outil informatique dans nos administrations puisse respecter les principes fondamentaux de sécurité que sont la confidentialité, l’intégrité et la disponibilité. 

  Cette phase de clôture des travaux s’est achevée par la remise des attestations de participation et un moment de convivialité.

vers un archivage numérique

La gestion des archives  relookée

La nouvelle loi régissant les archives au Cameroun a été promulguée le 24 juillet 2024 par le Président de la République. Elle comporte six (06) chapitres et cinquante-huit (58) articles. En abrogeant les dispositions de la loi de 2000, elle présente son objet à l’article 1 et précise le sens des termes (37) relatifs à l’activité d’archivage. On y trouve entre autres les définitions d’archives, d’archivage, d’archives électroniques, d’archivage électronique etc. Art.2

De plus, cette loi fait mention de la catégorisation des  archives dont les archives publiques qui sont « insaisissables, inaliénables, intangibles et imprescriptibles » et les archives privées qui « sont les documents produits ou reçus par des personnes physiques ou morales de droit privé, sans mandat public ou en dehors de toute mission de service public » cf. Art.8

Elle met l’accent non seulement sur le fonctionnement de l’archivage et le système national d’archivage notamment en ce qui concerne la gestion, la collecte, la conservation et la protection des archives mais aussi sur la communication des archives avec une disposition sur la manière et les conditions dans lesquelles les personnes qui en font la demande peuvent les consulter. Le texte indique par exemple le délai de 30 ans pour les dossiers des élections, la recherche par les services compétents, les infractions liées aux crimes économiques ou le secret des affaires nationales Art 21 (2). Ce délai passe à 150 ans pour les renseignements individuels de caractère médical ;  à 120 ans à compter de la naissance du concerné, pour les dossiers de personnel»…

Ladite loi a prévu également des dispositions pour le contrôle archivistique en vue de garantir la bonne tenue du patrimoine archivistique national. Ce contrôle est assuré par un personnel spécialisé et assermenté.

Sur le plan financier, la nouvelle loi créé un fonds spécial pour le financement du développement de la modernisation des archives dont les ressources proviendront entre autres du budget de l’état, des contributions des CTDs,  d’une quote-part du rendement de la taxe informatique, des partenaires au développement, des dons et legs etc.

On y retrouve enfin, des dispositions se rapportant à la constatation des infractions et sanctions pour destruction, détournement, distraction, soustraction de document,…

Cette loi donne un délai de 18 mois « à l’Etat et ses démembrements, ainsi que tout autre personne physique ou morale détentrice d’archives, ou chargée de leur collecte, leur tri, leur gestion, leur conservation, leur protection ou leur communication », pour se conformer.

Aussi, le Centre National de développement de l’Informatique (CENADI) se sent-il interpellé. Lui qui, depuis sa création en 1988, s’est fixé pour objectif d’héberger, stocker les données des agents de l’Etat (dont on connait la criticité) de manière à permettre leur récupération en temps voulu. A l’aune de la nouvelle réglementation, le CENADI entrevoit plus que jamais la nécessité d’accélérer le processus de numérisation desdites données jadis stockées dans des supports archaïques, (bandes magnétiques et disquettes) avant l’acquisition de son Mainframe Z14 qui lui procède à un archivage électronique. Lequel offre une aisance de consultation en cas de nécessité pour  certaines enquêtes liées aux crimes économiques.

L'accueil de la caravane officielle par Mme le Directeur du CENADI

Le CENADI au SAGO 2024

Sous la conduite de son Directeur, le Pr Chantal Marguerite MVEH,  une équipe du Centre National de Développement de l’Informatique (CENADI) a pris part à la 13ème édition du Salon de l’Action Gouvernementale (SAGO) tenu du 20 au 27 juillet 2024 au Palais des Sports de Yaoundé sous le thème « Gouvernance et amélioration des conditions de vie des citoyens ».

Le stand occupé par le Ministère des Finances a connu une effervescence particulière grâce au déploiement de l’équipe CENADI. Fort de ce que la participation du MINFI cette année a mis l’accent sur le processus de télédéclaration des revenus des agents publics dont l’un des principaux intervenants est le CENADI avec l’application nGomna. Laquelle permet entre autres aux agents publics de télécharger sur leurs téléphones mobiles leurs bulletins récapitulatifs nécessaires pour la suite de la procédure de télédéclaration sur l’application harmony de la Direction Générale des Impôts (DGI) également présente à ce salon.

Au regard de cette actualité, de nombreux usagers, 210 au total, poussés par le désir citoyen de déclarer leurs revenus, sont venus et ont bénéficié de l’assistance du CENADI. Grace aux tablettes acquises pour la circonstance et mises à la disposition de ceux qui n’avaient pas de smartphones, ils ont obtenu sur place et gratuitement non seulement leur bulletin de solde mensuel mais aussi et surtout leur bulletin récapitulatif en fichier numérique et physique.

Le déploiement quotidien du CENADI a consisté à communiquer sur la vision nGomna, à l’assistance des usagers au téléchargement, à l’installation, à la configuration et à la génération du bulletin de solde, la réinitialisation de compte utilisateur, l’impression des bulletins récapitulatifs, la communication du numéro du support (650 83 86 57) pour toutes autres informations désirées ou assistance au-delà de la période du salon.

Les différents cas d’utilisation de l’application nGomna ont été passés au peigne fin. Les nouveaux utilisateurs ont été initiés à l’installation de l’application. Ceux qui ont oublié leurs mots de passe ont été assisté dans la création d’un nouveau ; ceux qui ont changé de numéro de téléphone ont appris à réinitialisé leurs comptes de même que ceux qui ont égaré leurs téléphones.

L’espace du stand réservé au CENADI n’a pas désempli jusqu’à la clôture. Des images passées en boucle par le vidéoprojecteur aux rolls up, sur les différents cas d’utilisation de l’application nGomna, disposés de part et d’autres en passant par les flyers conçus pour l’occasion, et l’accueil chaleureux de l’équipe déployée, tout a été réuni pour garantir la satisfaction des usagers.

Sur le plan des relations presse, Mme le Directeur du CENADI, a rehaussé de sa présence le jour de l’ouverture officielle du SAGO en accueillant la caravane officielle lors de son passage au stand MINFI. Elle a également donné une interview à la CRTV télé sur les innovations au ministère des finances pour l’amélioration des services publics rendus aux usagers.

Le jour de clôture Mme EYA’AN a été interviewée par Vision4 ; Mme ABANDA est passée en direct du journal de 15h du poste national de la CRTV et M. YOUMBA s’est entretenu avec les reporters du site Internet du MINFI à la fois pour parler des services offerts par nGomna et pour faire le bilan de la participation du CENADI au SAGO 2024.

photo ngomna

L’application nGomna facilite la déclaration des revenus aux agents publics

A la faveur de la circulaire N° 000 00003/MINFI/DGI/LRI/L du 21 mars 2024, précisant les modalités de mise en œuvre de la déclaration des revenus des contribuables non professionnels, et fort du potentiel de l’application nGomna, la Direction Générale des Impôts (DGI) a sollicité le  Centre National de Développement de l’Informatique (CENADI) pour une collaboration visant à faciliter l’opération de déclaration des revenus aux agents publics.

Les préalables pour cette activité étant pour les équipes du CENADI de rendre l’application beaucoup plus flexible en permettant la réinitialisation du compte nGomna même après la perte de son téléphone. Le CENADI a ainsi déployé sur nGomna un dispositif dit OTP (One time password).

Il a par ailleurs déployé un dispositif dit de MFA (Multi-factor Authentication) pour des besoins d’intégrité, de sécurité et l’exigence de la non-répudiation pour le cas (use-case) de la DGI.  Cette mesure permet à l’usager de récupérer ses données en cas de nécessité lors de cette procédure.

En plus de son expertise, le CENADI s’est entouré des services de l’opérateur de téléphonie mobile MTN Cameroon qui a agi en tiers de confiance dans la mise sur pied des paquets de SMS et permet ainsi à nGomna  de satisfaire à l’exigence de non–répudiation dans le cadre de l’obtention du bulletin récapitulatif annuel exigé par la DGI dans le processus de déclaration des revenus. Lequel processus se poursuit sur la plateforme de la DGI en attendant que les travaux en cours sur nGomna, et dont le terme est imminent, permettent grâce à un lien d’y accéder directement.

Fidèle à son objectif de départ, nGomna poursuit son bonhomme de chemin comme un portail ou une plateforme unifiée d’intégration des services gouvernementaux dans le cadre du egov.  En plus d’améliorer et d’automatiser le processus d’obtention du bulletin de solde (avec option de téléchargement, de partage, de notifications en temps réel sur la position de solde, d’avancement), d’assurer la haute disponibilité desdits bulletins tout en veillant à l’ergonomie dans l’obtention de ceux-ci et de permettre un stockage des bulletins édités dans la mémoire du téléphone avec toutes les garanties de sécurité, de confidentialité et de confort.

De manière spécifique, dans le cadre de la déclaration des revenus l’application nGomna offre aux agents publics la possibilité d’être des citoyens exemplaires qui déclarent sans contrainte leurs impôts. A l’instar de cette collaboration avec la DGI, le CENADI travaille avec plusieurs entités de l’Etat  en vue d’intégrer leurs services au sien de son application nGomna.

 Pour toute difficulté, les utilisateurs peuvent contacter 24 heures sur 24 l’équipe support par email (app.contact@cenadi.cm), la plateforme support dédiée (www.cenadi.cm), ainsi que par téléphone (WhatsApp : 650 78 03 47 / 650 84 06 95).

les amazones du MINFI

JIF 2024 au MINFI: Mme le Directeur du CENADI a tenu les rênes de cette édition

La célébration de la 39ème édition de la Journée Internationale de la Femme au Ministère des Finances a été marquée par de nombreuses innovations. Parmi celles-ci,, la présidence du comité d’organisation confiée au Pr Chantal MVEH, directeur du Centre National de Développement de l’Informatique (CENADI).

Son dynamisme a apporté une touche particulière à l’évènement qui a connu de nombreuses innovations. Du concours miss MINFI à la production d’un Almanach « Visages de femmes du MINFI » en passant par la promotion vente des produits fabriqués par les femmes du Ministère des Finances et la délocalisation des festivités au Complexe Multifonctionnel MUNDI sur instructions du Ministre des Finances, tout un régal.

La forte mobilisation des femmes a été sans précédent. Un rapide round-up des activités menées tout au long de la semaine de la femme dont l’apothéose a été la grande parade au boulevard du 20 mai en présence de Mme Chantal BIYA, Première dame du Cameroun, en dit long sur cet engouement.

En effet, le lancement de la semaine consacrée à la femme au Ministère des Finances a eu lieu le samedi 02 mars au Complexe sportif de la Garde Présidentielle au quartier Melen à Yaoundé. Près de 300 femmes ont pris part à la séance de fitness et au mini tournoi de handball qui a connu la victoire des Amazones de la Direction Générale du Budget.

Lundi 04 mars, plus de 400 dames du Ministère des Finances se sont retrouvées dans la salle des cérémonies de la chapelle du Lac au quartier Messa à Yaoundé, pour un Déjeuner-débat «sur la cancérologie, la kinésithérapie et la stérilité. Des thématiques qui concernent aussi bien la santé physique que psychique de la femme. Ce déjeuner-débat étaitanimé par des experts de haut vol dontle Professeur Paul NDOM, Cancérologue émérite, le Dr Michel Roger GUY EKONO, gynécologue, Directeur du Centre Hospitalier de Référence d’Ebolowa et enfin le Dr Saquert TAMFA Kinésithérapeute, en service à l’Hôpital de district d’Efoulan.

Leçons à retenir…

S’agissant du cancer, l’on a retenu que c’est une maladie grave qui n’épargne personne. Il peut être causé par plusieurs facteurs ou cofacteurs dont l’alimentation, les poussières des carrières, de goudrons, le tabac, l’alcool, l’amiante, la peinture, le stress et bien d’autres. Il est donc important de se faire ausculter dès l’apparition de signes tels que les saignements, les secrétions diverses, des douleurs, des céphalées, une constipation chronique, des ulcérations etc. plusieurs cancers ont des méthodes préventives dont il faut s’approprier.

Concernant l’infertilité du couple, l’on a retenu qu’environ 20 à 30% des couples sont infertiles. On la déclare après une exposition sexuelle régulière d’au moins un an sans conception. Elle peut être primaire ou secondaire et est le fait des anomalies congénitales, hormonales, naturelles, liées à l’hygiène de vie, aux pathologies ou aux risques professionnels. On peut y remédier à travers la chirurgie endoscopique, un traitement hormonal, par Procréation Médicalement Assistée, par adoption ou gestation par autrui. Ici également, la prévention a été recommandée avec notamment la prise en charge rapide des infections, le port des dessous amples.

Enfin, pour ce qui est des pathologies de la colonne vertébrale dont un décryptage a été fait et qui constituent les principales causes de nombreux cas d’arrêt de travail, d’invalidité et d’improductivité, l’on a retenu qu’elles sont liées à l’âge, la sédentarité, l’activité physique, les mauvaises postures, l’obésité. Les recommandations du spécialiste à l’endroit des dames ont été d’éviter de porter des charges lourdes c’est-dire plus du tiers de leur poids, de tirer les charges au lieu de les soulever, de prendre des pauses (de 2 mn pour les étirements) toutes les 2 heures, de savoir ajuster son poste de travail, de pratiquer l’activité physique, de veiller sur leur alimentation, de s’hydrater suffisamment et surtout d’éviter le stress.

Mains tendues…

Les activités se sont poursuivies avec la visite caritative à l’Hôpital de district d’Efoulan auprès des mamans et bébés en situation d’insolvabilité. En plus du réconfort, les dames du MINFI leur ont apporté non seulement des produits de première nécessité mais aussi elles ont  permis le règlement de leurs factures d’hospitalisation et de soins. Ledit hôpital a par ailleurs reçu du matériel et quelques équipements sanitaires pour une meilleure prise en charge des malades.

Comme autre activité, une journée culturelle a été organisée et a connu la présence du Ministre des Finances. La diversité et la richesse de nos quatre aires culturelles a savamment été mise en exergue à cette occasion où l’on a pu apprécier le savoir-faire des dames du MINFI aussi bien dans le domaine de l’art culinaire, des danses patrimoniales, de l’entreprenariat féminin et aussi de la mise en valeur de la beauté physique à travers l’élection de Miss MINFI 2024.

Des clichés de moments festifs qui n’ont pas pu faire oublier l’essentiel, c’est-dire le thème de la Journée Internationale de la Femme de cette année qui est «Investir en faveur des Femmes : accélérer le rythme». Lequel  interpelle à la fois les décideurs mais aussi les femmes. Comment bénéficier des investissements des politiques si les femmes ne participent pas aux efforts de développement ? Au ministère des Finances, l’implication de la femme n’est plus à démontrer. Elle qui œuvre au quotidien en faveur du rayonnement de ce département ministériel. Elle y occupe d’importants postes de responsabilité qui pourraient, sans modestie aucune, connaitre un accroissement.

Ce d’autant plus que le MINFI regorge des compétences féminines énormes et diversifiées. La production d’un almanach des femmes du MINFI au cours de cette édition permet d’affirmer que les femmes du Ministère des finances  ont des têtes bien faites et pleines. Sur les 460 dames représentées, plus de la moitié a un niveau de Bac plus 5. Des compétences variées et pointues dans les domaines des finances publiques, Informatique, comptabilité-matières, audit et contrôle de gestion, administration générale, gestion des ressources humaines, régies financières, droit, etc. Autant d’atouts qui méritent un coup d’accélération  dans le sens de leur confier davantage de poste de responsabilités.

Sanction positive pour galvaniser le personnel

Le CENADI célèbre l’excellence de son personnel

Un standing ovation par une haie de collègues en liesse, des Roll up aux effigies des heureux élus installés au hall d’entrée, du Champagne et des boissons hygiéniques le tout dans une ambiance festive et bon enfant, le CENADI a célébré le mardi 13 février 2024 ses personnels méritants.

Il s’agit de mesdames ADAMA BEBE et Linda EVE, de messieurs BELLO Fils et KOUL A ESSE Yves. Lesquels  ont passé avec brio leurs différentes certifications.

Les deux dames sont toutes certifiées en Project Management Professionnal (PMP). Aptitude qui va permettre d’assurer une meilleure conduite des projets informatiques aussi bien en interne qu’à l’externe quand on sait que  la mission principale du CENADI est d’accompagner les autres administrations dans le montage des projets informatiques et dans le suivi-évaluation des projets des centres informatiques.

M. BELLO Fils Bertrand quant à lui a obtenu  la certification  Kubernetes Administrator qui lui donne la capacité de manager les différentes offres que peuvent supporter le Z14 et dans un futur proche le Z16 et Linux One. Un atout indéniable dans un contexte où le CENADI, avec son infrastructure mainframe dotée de la plateforme de gestion des applications CLOUD NATIVE telles que RHOCP (Redhat Openshift Container Platform), ambitionne entre autre de devenir le provider en infrastructure avec des solutions basées sur les modèles du Cloud  Computing à savoir  IAAS (Infrastructure As A Service), PAAS (Plateforme As A Service) et SAAS (Software As A Service).

M. BELLO s’est également distingué en obtenant la certification « IBM Z and LinuxONE Community Advocate – 2023 (Level 2) », laquelle représente une reconnaissance significative pour les professionnels travaillant avec les systèmes IBM Z et LinuxONE. Elle peut apporter divers avantages à une entreprise, surtout si celle-ci a des ambitions dans le domaine des systèmes d’entreprise, de la blockchain, du cloud computing et de la sécurité des données.

Last but not the least, M. KOUL A ESSE Yves pour sa part est désormais titulaire de la certification CCNP ENTERPRISE. Cette certification est spécialisée dans la mise en œuvre des technologies de virtualisation et de sécurisation des réseaux d’entreprise ainsi que le routage avancé (mécanisme par lequel des chemins sont sélectionnés dans un réseau pour acheminer les données d’un expéditeur jusqu’à un ou plusieurs destinataires). Elle représente un niveau de sécurité supplémentaire au niveau des dispositifs réseaux lors des transferts des données dans les centres de données ou datacenters.  Son expertise sera requise en ce qui concerne les configurations et la sécurisation des équipements réseaux du CENADI, le transfert des données entre le CENADI et ses partenaires et la virtualisation de cet ensemble dans le futur au moment où le CENADI s’apprête à devenir un datacenter

Dans sa prise de parole au cours de cette cérémonie, Mme le directeur a rappelé que les certifications célébrées ce jour rentrent dans le cadre d’un projet dénommé «Un Cadre – Une Certification» lancé en 2020, et dont l’objectif principal est de renforcer les capacités et de valoriser les compétences du personnel  du CENADI,  afin de lui permettre de mieux remplir ses missions et de s’arrimer à l’évolution technologique.

A ceux qui n’ont pas adhéré au projet, Mme le directeur a tenu à rappeler que la certification est d’abord individuelle « C’est pour vous, pour vos carrières  avant d’être pour le CENADI » a-t-elle déclaré.

Avec ces promus, le CENADI est en droit de célébrer les premiers certifiés de l’administration camerounaise dans le domaine de l’informatique. « Il n’en existe pas ailleurs dans les Divisions des Systèmes d’Information (DSI) et les cellules informatiques…Ça n’a pas été évident du fait qu’on ne forme plus les certifiés dans l’administration camerounaise. De manière exceptionnelle, la hiérarchie nous l’accorde parce que nous avons le mainframe. Et nous devons donc le valoriser et non le cacher, marcher tête haute poitrine bombée » s’est félicitée Mme le directeur du CENADI.

Par la même occasion, elle a souhaité que ce succès fasse tache d’huile, que d’autres certifiés soient enregistrés parmi les « cenadiens » au regard des formations en cours.  Globalement, être certifié au mainframe et à la mise en place des projets informatiques doit être la porte d’entrée au CENADI. A l’inverse, dès que vous êtes du CENADI vous devez être certifiés dans ces domaines. Et c’est ce vers quoi le top mangement invite le personnel à aller.

En attendant les prochains certifiés, étant entendu que le planning d’examen de certifications PMP s’étend jusqu’en la deuxième moitié du mois de mars, une dizaine de personnels sont en formation en Administration Linus Professionnal Institute, d’autres à hélios, à Oracle et ….

Il est important de signaler que le CENADI étoffe sereinement son tissu de certifications, une  première cuvée de dix lauréats aux examens de certifications internationales IBM (Fundamentals on IBM Mainframe Systems) en août 2021 a été enregistrée.

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Les enjambées de l’application nGOMNA deux mois après son lancement

L’application nGOMNA, l’un des nouveaux services développés et mis en service par le Centre National de Développement de l’Informatique (CENADI) fait son bonhomme de chemin dans les habitudes des usagers depuis le 23 août 2023, date de son lancement par communiqué du Ministre des Finances. Cette application, accessible dans un premier temps sur les plateformes Android (Play store) et puis  sur iOS (APPLE store), dispose à ce jour de 92506 comptes actifs pour plus de 120 000 téléchargements sur Android et 131 iOS.

Ce nombre a connu un pic, devenu viral, quelques heures après sa mise en service. nGOMNA a occupé la tête du podium des applications les plus téléchargées et les plus utilisées dans notre pays. Reléguant ainsi les applications des géants du web à l’instar de Zoom, Whatsapp, Microsoft, LinkedIn respectivement au second, troisième, quatrième et cinquième rang. Bien que stable aujourd’hui, ces téléchargements démontrent à suffisance l’intérêt porté par le public à cette application.

En effet, nGOMNA se veut être un portail ou une plateforme unifiée d’intégration des services dans la perspective du egov.  Ladite application ne se contente pas d’automatiser le processus d’obtention du bulletin de solde (avec option de téléchargement, de partage, de notifications en temps réel sur la position de solde, d’avancement) mais entend contribuer à l’amélioration du processus lié à la mise à disposition des bulletins de solde tout en limitant les voies de vente, en redonnant le droit de confidentialité et en facilitant l’édition du bulletin de solde. Elle permet également une haute disponibilité desdits bulletins tout en veillant à l’ergonomie dans l’obtention de ceux-ci. Elle assure enfin, un stockage des bulletins édités dans la mémoire du téléphone avec toutes les garanties de sécurité, de confidentialité et de confort.

Des dispositions spéciales ont été prises par le top management du CENADI pour recueillir les plaintes des utilisateurs sur trois canaux que sont l’email (app.contact@cenadi.cm) la plateforme support dédiée (www.cenadi.cm) et le téléphone (WhatsApp : 650 78 03 47 / 650 84 06 95). L’équipe de support travaille 24 heures sur 24 et gère les difficultés de tous les usagers. 

Le CENADI se projette en 2024 avec nGOMNA dans la finalisation de la notification des virements mensuels à chacun des personnels de l’État et l’intégration du projet de gestion de la taxe communale par le MINDDEVEL, de nGOMNA Messagerie, de nGOMNA comptage digital des personnels de l’Etat (CODPE)…

La nécessité des moyens conséquents à la dimension des ambitions

Examen du plan de Travail Annuel 2024 Budgétisé du CENADI

La septième session du Conseil de Direction du CENADI, consacrée à l’examen de son budget pour l’exercice 2024, s’est tenue le jeudi 21 septembre 2023, dans la salle des conférences du Secrétariat général du MINFI sous présidence du Ministre des Finances Louis Paul MOTAZE, Président dudit Conseil.

Les principaux points inscrits à l’ordre du jour  ont porté sur le suivi de la mise en œuvre des recommandations de la 6ème session du Conseil ; la présentation du niveau de mise en œuvre des activités de l’exercice 2023 mais aussi et surtout l’examen du plan de Travail Annuel 2024 Budgétisé du CENADI.

Les travaux étaient rapportés par le Pr MVEH Chantal Marguerite, Directeur du CENADI et secrétaire dudit Conseil. De sa présentation, il ressort que les principales recommandations issues des précédentes sessions  sont pour la plupart en cours d’exécution.

Des avancées significatives

S’agissant de la mise en œuvre des activités, des réalisations majeures se dégagent. Il s’agit notamment en plus de la production mensuelle de la solde et des pensions de l’Etat ; de la gestion et la maintenance des équipements réseaux, système et applicatifs dans les sites SIGIPES / ANTILOPE ; du Support aux nouveaux services ; du Suivi du projet SIGIPES 2 ; de Etude de l’écosystème des datacenters dans les administrations au Cameroun  et du Pilotage et coordination des activités du CENADI.

Le CENADI au cours des trois premiers trimestres de l’année s’est par ailleurs investi dans l’accompagnement du MINDDEVEL et du MINFI dans l’adaptation de l’application « SIM_BA » aux exigences et besoins des CTD ; le développement et la mise en place d’une application de travail collaboratif, de gestion du personnel et de leur présence effective au poste dénommée « Attendance ». Il a également amorcé les travaux de restauration des données des bandes magnétiques en prélude à leur archivage numérique, œuvré à la gestion et la maintenance des équipements des sites SIGIPES/ANTILOPE ; assuré le  suivi du processus des différentes contractualisations (assurance, électricité/ Groupe électrogène et climatisation) et dans la collecte des données et l’état dans le cadre de l’étude de l’écosystème des datacenters.

Les moyens

La mise en œuvre de toutes ces activités a nécessité des moyens jugés insuffisants pour l’atteinte des objectifs fixés obligeant régulièrement le top management à recourir à des appuis ponctuels.  C’est la raison pour laquelle le Pr MVEH a sollicité davantage de financements pour l’exercice 2024 au regard des grandes ambitions de son institution visant à impacter sa performance Lesquelles ambitions rappelons-le vont de la pérennisation des acquis au déploiement (support) des nouveaux services en passant par le renforcement des capacités des personnels et la recherche-développement, le déploiement du CENADI aux niveaux des Régions et à l’international avec la consolidation des partenariats entre autres IBM et BROADCOM, le pilotage, la coordination des activités et l’investissement. L’enveloppe globale sollicitée et soumise au Conseil est d’un milliard quatre-vingt-quatorze millions six cent mille (1 094 600 000), soit un milliard quatre millions six cent mille (1 004 600 000). de fonctionnement et quatre-vingt-neuf millions neuf cent quatre mille (89 904 000) d’investissement.

Résolutions

Le Conseil a pris acte des besoins ainsi présentés, a approuvé le plan d’action et le budget y relatifs. A l’unanimité, il s’est engagé à continuer d’accompagner le CENADI vers son autonomisation étant entendu qu’il n’a jusque-là pas encore d’un statut juridique.

Le Conseil après avoir félicité le CENADI pour le lancement de l’application nGomna a formulé un ensemble de recommandations l’invitant à :

  • penser à une contractualisation pour l’hébergement des Progiciels de sécurisation des diplômes des Universités ;
  • mener une réflexion sur le bien-fondé de la facturation des services offerts par nGomna qui est une niche de recette non fiscale et dont l’utilisation depuis son lancement profite aux seuls opérateurs de téléphonie mobile en termes de Méga pour la connexion nécessaire aux téléchargements ;
  • approfondir la réflexion sur la recherche afin de prendre une part active au développement de l’intelligence artificielle dans notre pays ;
  • veiller à travers le MINFI à faire connaitre au MINESUP la possibilité d’une collaboration entre le CENADI et les universités dans le but de mettre sur pied une base de données unifiée.