photo ngomna

L’application nGomna facilite la déclaration des revenus aux agents publics

A la faveur de la circulaire N° 000 00003/MINFI/DGI/LRI/L du 21 mars 2024, précisant les modalités de mise en œuvre de la déclaration des revenus des contribuables non professionnels, et fort du potentiel de l’application nGomna, la Direction Générale des Impôts (DGI) a sollicité le  Centre National de Développement de l’Informatique (CENADI) pour une collaboration visant à faciliter l’opération de déclaration des revenus aux agents publics.

Les préalables pour cette activité étant pour les équipes du CENADI de rendre l’application beaucoup plus flexible en permettant la réinitialisation du compte nGomna même après la perte de son téléphone. Le CENADI a ainsi déployé sur nGomna un dispositif dit OTP (One time password).

Il a par ailleurs déployé un dispositif dit de MFA (Multi-factor Authentication) pour des besoins d’intégrité, de sécurité et l’exigence de la non-répudiation pour le cas (use-case) de la DGI.  Cette mesure permet à l’usager de récupérer ses données en cas de nécessité lors de cette procédure.

En plus de son expertise, le CENADI s’est entouré des services de l’opérateur de téléphonie mobile MTN Cameroon qui a agi en tiers de confiance dans la mise sur pied des paquets de SMS et permet ainsi à nGomna  de satisfaire à l’exigence de non–répudiation dans le cadre de l’obtention du bulletin récapitulatif annuel exigé par la DGI dans le processus de déclaration des revenus. Lequel processus se poursuit sur la plateforme de la DGI en attendant que les travaux en cours sur nGomna, et dont le terme est imminent, permettent grâce à un lien d’y accéder directement.

Fidèle à son objectif de départ, nGomna poursuit son bonhomme de chemin comme un portail ou une plateforme unifiée d’intégration des services gouvernementaux dans le cadre du egov.  En plus d’améliorer et d’automatiser le processus d’obtention du bulletin de solde (avec option de téléchargement, de partage, de notifications en temps réel sur la position de solde, d’avancement), d’assurer la haute disponibilité desdits bulletins tout en veillant à l’ergonomie dans l’obtention de ceux-ci et de permettre un stockage des bulletins édités dans la mémoire du téléphone avec toutes les garanties de sécurité, de confidentialité et de confort.

De manière spécifique, dans le cadre de la déclaration des revenus l’application nGomna offre aux agents publics la possibilité d’être des citoyens exemplaires qui déclarent sans contrainte leurs impôts. A l’instar de cette collaboration avec la DGI, le CENADI travaille avec plusieurs entités de l’Etat  en vue d’intégrer leurs services au sien de son application nGomna.

 Pour toute difficulté, les utilisateurs peuvent contacter 24 heures sur 24 l’équipe support par email (app.contact@cenadi.cm), la plateforme support dédiée (www.cenadi.cm), ainsi que par téléphone (WhatsApp : 650 78 03 47 / 650 84 06 95).

les amazones du MINFI

JIF 2024 au MINFI: Mme le Directeur du CENADI a tenu les rênes de cette édition

La célébration de la 39ème édition de la Journée Internationale de la Femme au Ministère des Finances a été marquée par de nombreuses innovations. Parmi celles-ci,, la présidence du comité d’organisation confiée au Pr Chantal MVEH, directeur du Centre National de Développement de l’Informatique (CENADI).

Son dynamisme a apporté une touche particulière à l’évènement qui a connu de nombreuses innovations. Du concours miss MINFI à la production d’un Almanach « Visages de femmes du MINFI » en passant par la promotion vente des produits fabriqués par les femmes du Ministère des Finances et la délocalisation des festivités au Complexe Multifonctionnel MUNDI sur instructions du Ministre des Finances, tout un régal.

La forte mobilisation des femmes a été sans précédent. Un rapide round-up des activités menées tout au long de la semaine de la femme dont l’apothéose a été la grande parade au boulevard du 20 mai en présence de Mme Chantal BIYA, Première dame du Cameroun, en dit long sur cet engouement.

En effet, le lancement de la semaine consacrée à la femme au Ministère des Finances a eu lieu le samedi 02 mars au Complexe sportif de la Garde Présidentielle au quartier Melen à Yaoundé. Près de 300 femmes ont pris part à la séance de fitness et au mini tournoi de handball qui a connu la victoire des Amazones de la Direction Générale du Budget.

Lundi 04 mars, plus de 400 dames du Ministère des Finances se sont retrouvées dans la salle des cérémonies de la chapelle du Lac au quartier Messa à Yaoundé, pour un Déjeuner-débat «sur la cancérologie, la kinésithérapie et la stérilité. Des thématiques qui concernent aussi bien la santé physique que psychique de la femme. Ce déjeuner-débat étaitanimé par des experts de haut vol dontle Professeur Paul NDOM, Cancérologue émérite, le Dr Michel Roger GUY EKONO, gynécologue, Directeur du Centre Hospitalier de Référence d’Ebolowa et enfin le Dr Saquert TAMFA Kinésithérapeute, en service à l’Hôpital de district d’Efoulan.

Leçons à retenir…

S’agissant du cancer, l’on a retenu que c’est une maladie grave qui n’épargne personne. Il peut être causé par plusieurs facteurs ou cofacteurs dont l’alimentation, les poussières des carrières, de goudrons, le tabac, l’alcool, l’amiante, la peinture, le stress et bien d’autres. Il est donc important de se faire ausculter dès l’apparition de signes tels que les saignements, les secrétions diverses, des douleurs, des céphalées, une constipation chronique, des ulcérations etc. plusieurs cancers ont des méthodes préventives dont il faut s’approprier.

Concernant l’infertilité du couple, l’on a retenu qu’environ 20 à 30% des couples sont infertiles. On la déclare après une exposition sexuelle régulière d’au moins un an sans conception. Elle peut être primaire ou secondaire et est le fait des anomalies congénitales, hormonales, naturelles, liées à l’hygiène de vie, aux pathologies ou aux risques professionnels. On peut y remédier à travers la chirurgie endoscopique, un traitement hormonal, par Procréation Médicalement Assistée, par adoption ou gestation par autrui. Ici également, la prévention a été recommandée avec notamment la prise en charge rapide des infections, le port des dessous amples.

Enfin, pour ce qui est des pathologies de la colonne vertébrale dont un décryptage a été fait et qui constituent les principales causes de nombreux cas d’arrêt de travail, d’invalidité et d’improductivité, l’on a retenu qu’elles sont liées à l’âge, la sédentarité, l’activité physique, les mauvaises postures, l’obésité. Les recommandations du spécialiste à l’endroit des dames ont été d’éviter de porter des charges lourdes c’est-dire plus du tiers de leur poids, de tirer les charges au lieu de les soulever, de prendre des pauses (de 2 mn pour les étirements) toutes les 2 heures, de savoir ajuster son poste de travail, de pratiquer l’activité physique, de veiller sur leur alimentation, de s’hydrater suffisamment et surtout d’éviter le stress.

Mains tendues…

Les activités se sont poursuivies avec la visite caritative à l’Hôpital de district d’Efoulan auprès des mamans et bébés en situation d’insolvabilité. En plus du réconfort, les dames du MINFI leur ont apporté non seulement des produits de première nécessité mais aussi elles ont  permis le règlement de leurs factures d’hospitalisation et de soins. Ledit hôpital a par ailleurs reçu du matériel et quelques équipements sanitaires pour une meilleure prise en charge des malades.

Comme autre activité, une journée culturelle a été organisée et a connu la présence du Ministre des Finances. La diversité et la richesse de nos quatre aires culturelles a savamment été mise en exergue à cette occasion où l’on a pu apprécier le savoir-faire des dames du MINFI aussi bien dans le domaine de l’art culinaire, des danses patrimoniales, de l’entreprenariat féminin et aussi de la mise en valeur de la beauté physique à travers l’élection de Miss MINFI 2024.

Des clichés de moments festifs qui n’ont pas pu faire oublier l’essentiel, c’est-dire le thème de la Journée Internationale de la Femme de cette année qui est «Investir en faveur des Femmes : accélérer le rythme». Lequel  interpelle à la fois les décideurs mais aussi les femmes. Comment bénéficier des investissements des politiques si les femmes ne participent pas aux efforts de développement ? Au ministère des Finances, l’implication de la femme n’est plus à démontrer. Elle qui œuvre au quotidien en faveur du rayonnement de ce département ministériel. Elle y occupe d’importants postes de responsabilité qui pourraient, sans modestie aucune, connaitre un accroissement.

Ce d’autant plus que le MINFI regorge des compétences féminines énormes et diversifiées. La production d’un almanach des femmes du MINFI au cours de cette édition permet d’affirmer que les femmes du Ministère des finances  ont des têtes bien faites et pleines. Sur les 460 dames représentées, plus de la moitié a un niveau de Bac plus 5. Des compétences variées et pointues dans les domaines des finances publiques, Informatique, comptabilité-matières, audit et contrôle de gestion, administration générale, gestion des ressources humaines, régies financières, droit, etc. Autant d’atouts qui méritent un coup d’accélération  dans le sens de leur confier davantage de poste de responsabilités.

Sanction positive pour galvaniser le personnel

Le CENADI célèbre l’excellence de son personnel

Un standing ovation par une haie de collègues en liesse, des Roll up aux effigies des heureux élus installés au hall d’entrée, du Champagne et des boissons hygiéniques le tout dans une ambiance festive et bon enfant, le CENADI a célébré le mardi 13 février 2024 ses personnels méritants.

Il s’agit de mesdames ADAMA BEBE et Linda EVE, de messieurs BELLO Fils et KOUL A ESSE Yves. Lesquels  ont passé avec brio leurs différentes certifications.

Les deux dames sont toutes certifiées en Project Management Professionnal (PMP). Aptitude qui va permettre d’assurer une meilleure conduite des projets informatiques aussi bien en interne qu’à l’externe quand on sait que  la mission principale du CENADI est d’accompagner les autres administrations dans le montage des projets informatiques et dans le suivi-évaluation des projets des centres informatiques.

M. BELLO Fils Bertrand quant à lui a obtenu  la certification  Kubernetes Administrator qui lui donne la capacité de manager les différentes offres que peuvent supporter le Z14 et dans un futur proche le Z16 et Linux One. Un atout indéniable dans un contexte où le CENADI, avec son infrastructure mainframe dotée de la plateforme de gestion des applications CLOUD NATIVE telles que RHOCP (Redhat Openshift Container Platform), ambitionne entre autre de devenir le provider en infrastructure avec des solutions basées sur les modèles du Cloud  Computing à savoir  IAAS (Infrastructure As A Service), PAAS (Plateforme As A Service) et SAAS (Software As A Service).

M. BELLO s’est également distingué en obtenant la certification « IBM Z and LinuxONE Community Advocate – 2023 (Level 2) », laquelle représente une reconnaissance significative pour les professionnels travaillant avec les systèmes IBM Z et LinuxONE. Elle peut apporter divers avantages à une entreprise, surtout si celle-ci a des ambitions dans le domaine des systèmes d’entreprise, de la blockchain, du cloud computing et de la sécurité des données.

Last but not the least, M. KOUL A ESSE Yves pour sa part est désormais titulaire de la certification CCNP ENTERPRISE. Cette certification est spécialisée dans la mise en œuvre des technologies de virtualisation et de sécurisation des réseaux d’entreprise ainsi que le routage avancé (mécanisme par lequel des chemins sont sélectionnés dans un réseau pour acheminer les données d’un expéditeur jusqu’à un ou plusieurs destinataires). Elle représente un niveau de sécurité supplémentaire au niveau des dispositifs réseaux lors des transferts des données dans les centres de données ou datacenters.  Son expertise sera requise en ce qui concerne les configurations et la sécurisation des équipements réseaux du CENADI, le transfert des données entre le CENADI et ses partenaires et la virtualisation de cet ensemble dans le futur au moment où le CENADI s’apprête à devenir un datacenter

Dans sa prise de parole au cours de cette cérémonie, Mme le directeur a rappelé que les certifications célébrées ce jour rentrent dans le cadre d’un projet dénommé «Un Cadre – Une Certification» lancé en 2020, et dont l’objectif principal est de renforcer les capacités et de valoriser les compétences du personnel  du CENADI,  afin de lui permettre de mieux remplir ses missions et de s’arrimer à l’évolution technologique.

A ceux qui n’ont pas adhéré au projet, Mme le directeur a tenu à rappeler que la certification est d’abord individuelle « C’est pour vous, pour vos carrières  avant d’être pour le CENADI » a-t-elle déclaré.

Avec ces promus, le CENADI est en droit de célébrer les premiers certifiés de l’administration camerounaise dans le domaine de l’informatique. « Il n’en existe pas ailleurs dans les Divisions des Systèmes d’Information (DSI) et les cellules informatiques…Ça n’a pas été évident du fait qu’on ne forme plus les certifiés dans l’administration camerounaise. De manière exceptionnelle, la hiérarchie nous l’accorde parce que nous avons le mainframe. Et nous devons donc le valoriser et non le cacher, marcher tête haute poitrine bombée » s’est félicitée Mme le directeur du CENADI.

Par la même occasion, elle a souhaité que ce succès fasse tache d’huile, que d’autres certifiés soient enregistrés parmi les « cenadiens » au regard des formations en cours.  Globalement, être certifié au mainframe et à la mise en place des projets informatiques doit être la porte d’entrée au CENADI. A l’inverse, dès que vous êtes du CENADI vous devez être certifiés dans ces domaines. Et c’est ce vers quoi le top mangement invite le personnel à aller.

En attendant les prochains certifiés, étant entendu que le planning d’examen de certifications PMP s’étend jusqu’en la deuxième moitié du mois de mars, une dizaine de personnels sont en formation en Administration Linus Professionnal Institute, d’autres à hélios, à Oracle et ….

Il est important de signaler que le CENADI étoffe sereinement son tissu de certifications, une  première cuvée de dix lauréats aux examens de certifications internationales IBM (Fundamentals on IBM Mainframe Systems) en août 2021 a été enregistrée.

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Les enjambées de l’application nGOMNA deux mois après son lancement

L’application nGOMNA, l’un des nouveaux services développés et mis en service par le Centre National de Développement de l’Informatique (CENADI) fait son bonhomme de chemin dans les habitudes des usagers depuis le 23 août 2023, date de son lancement par communiqué du Ministre des Finances. Cette application, accessible dans un premier temps sur les plateformes Android (Play store) et puis  sur iOS (APPLE store), dispose à ce jour de 92506 comptes actifs pour plus de 120 000 téléchargements sur Android et 131 iOS.

Ce nombre a connu un pic, devenu viral, quelques heures après sa mise en service. nGOMNA a occupé la tête du podium des applications les plus téléchargées et les plus utilisées dans notre pays. Reléguant ainsi les applications des géants du web à l’instar de Zoom, Whatsapp, Microsoft, LinkedIn respectivement au second, troisième, quatrième et cinquième rang. Bien que stable aujourd’hui, ces téléchargements démontrent à suffisance l’intérêt porté par le public à cette application.

En effet, nGOMNA se veut être un portail ou une plateforme unifiée d’intégration des services dans la perspective du egov.  Ladite application ne se contente pas d’automatiser le processus d’obtention du bulletin de solde (avec option de téléchargement, de partage, de notifications en temps réel sur la position de solde, d’avancement) mais entend contribuer à l’amélioration du processus lié à la mise à disposition des bulletins de solde tout en limitant les voies de vente, en redonnant le droit de confidentialité et en facilitant l’édition du bulletin de solde. Elle permet également une haute disponibilité desdits bulletins tout en veillant à l’ergonomie dans l’obtention de ceux-ci. Elle assure enfin, un stockage des bulletins édités dans la mémoire du téléphone avec toutes les garanties de sécurité, de confidentialité et de confort.

Des dispositions spéciales ont été prises par le top management du CENADI pour recueillir les plaintes des utilisateurs sur trois canaux que sont l’email (app.contact@cenadi.cm) la plateforme support dédiée (www.cenadi.cm) et le téléphone (WhatsApp : 650 78 03 47 / 650 84 06 95). L’équipe de support travaille 24 heures sur 24 et gère les difficultés de tous les usagers. 

Le CENADI se projette en 2024 avec nGOMNA dans la finalisation de la notification des virements mensuels à chacun des personnels de l’État et l’intégration du projet de gestion de la taxe communale par le MINDDEVEL, de nGOMNA Messagerie, de nGOMNA comptage digital des personnels de l’Etat (CODPE)…

La nécessité des moyens conséquents à la dimension des ambitions

Examen du plan de Travail Annuel 2024 Budgétisé du CENADI

La septième session du Conseil de Direction du CENADI, consacrée à l’examen de son budget pour l’exercice 2024, s’est tenue le jeudi 21 septembre 2023, dans la salle des conférences du Secrétariat général du MINFI sous présidence du Ministre des Finances Louis Paul MOTAZE, Président dudit Conseil.

Les principaux points inscrits à l’ordre du jour  ont porté sur le suivi de la mise en œuvre des recommandations de la 6ème session du Conseil ; la présentation du niveau de mise en œuvre des activités de l’exercice 2023 mais aussi et surtout l’examen du plan de Travail Annuel 2024 Budgétisé du CENADI.

Les travaux étaient rapportés par le Pr MVEH Chantal Marguerite, Directeur du CENADI et secrétaire dudit Conseil. De sa présentation, il ressort que les principales recommandations issues des précédentes sessions  sont pour la plupart en cours d’exécution.

Des avancées significatives

S’agissant de la mise en œuvre des activités, des réalisations majeures se dégagent. Il s’agit notamment en plus de la production mensuelle de la solde et des pensions de l’Etat ; de la gestion et la maintenance des équipements réseaux, système et applicatifs dans les sites SIGIPES / ANTILOPE ; du Support aux nouveaux services ; du Suivi du projet SIGIPES 2 ; de Etude de l’écosystème des datacenters dans les administrations au Cameroun  et du Pilotage et coordination des activités du CENADI.

Le CENADI au cours des trois premiers trimestres de l’année s’est par ailleurs investi dans l’accompagnement du MINDDEVEL et du MINFI dans l’adaptation de l’application « SIM_BA » aux exigences et besoins des CTD ; le développement et la mise en place d’une application de travail collaboratif, de gestion du personnel et de leur présence effective au poste dénommée « Attendance ». Il a également amorcé les travaux de restauration des données des bandes magnétiques en prélude à leur archivage numérique, œuvré à la gestion et la maintenance des équipements des sites SIGIPES/ANTILOPE ; assuré le  suivi du processus des différentes contractualisations (assurance, électricité/ Groupe électrogène et climatisation) et dans la collecte des données et l’état dans le cadre de l’étude de l’écosystème des datacenters.

Les moyens

La mise en œuvre de toutes ces activités a nécessité des moyens jugés insuffisants pour l’atteinte des objectifs fixés obligeant régulièrement le top management à recourir à des appuis ponctuels.  C’est la raison pour laquelle le Pr MVEH a sollicité davantage de financements pour l’exercice 2024 au regard des grandes ambitions de son institution visant à impacter sa performance Lesquelles ambitions rappelons-le vont de la pérennisation des acquis au déploiement (support) des nouveaux services en passant par le renforcement des capacités des personnels et la recherche-développement, le déploiement du CENADI aux niveaux des Régions et à l’international avec la consolidation des partenariats entre autres IBM et BROADCOM, le pilotage, la coordination des activités et l’investissement. L’enveloppe globale sollicitée et soumise au Conseil est d’un milliard quatre-vingt-quatorze millions six cent mille (1 094 600 000), soit un milliard quatre millions six cent mille (1 004 600 000). de fonctionnement et quatre-vingt-neuf millions neuf cent quatre mille (89 904 000) d’investissement.

Résolutions

Le Conseil a pris acte des besoins ainsi présentés, a approuvé le plan d’action et le budget y relatifs. A l’unanimité, il s’est engagé à continuer d’accompagner le CENADI vers son autonomisation étant entendu qu’il n’a jusque-là pas encore d’un statut juridique.

Le Conseil après avoir félicité le CENADI pour le lancement de l’application nGomna a formulé un ensemble de recommandations l’invitant à :

  • penser à une contractualisation pour l’hébergement des Progiciels de sécurisation des diplômes des Universités ;
  • mener une réflexion sur le bien-fondé de la facturation des services offerts par nGomna qui est une niche de recette non fiscale et dont l’utilisation depuis son lancement profite aux seuls opérateurs de téléphonie mobile en termes de Méga pour la connexion nécessaire aux téléchargements ;
  • approfondir la réflexion sur la recherche afin de prendre une part active au développement de l’intelligence artificielle dans notre pays ;
  • veiller à travers le MINFI à faire connaitre au MINESUP la possibilité d’une collaboration entre le CENADI et les universités dans le but de mettre sur pied une base de données unifiée.
La pratique pour une meilleure compréhension

Le personnel du CENADI en formation pour la certification PMP

Vingt personnels du Centre National de Développement de l’Informatique (CENADI)  ont entamé depuis le lundi 25 septembre 2023 la formation sur l’ingénierie des projets dans les locaux du Cabinet bureau de représentation GMS Consulting Group à Yaoundé. Financée par le budget de la Commission de Bourses et Stages du ministère des finances, cette formation a pour objectif de doter davantage le CENADI de personnels certifiés en Project Management Professionnal (PMP). La formation qui s’étend sur une période de trois mois est repartie en deux phases : une phase présentielle de cinq jours et une phase de cours en ligne et de Coaching sanctionnée par l’examen de certification.

L’objectif de la première phase, décliné par M. Serges ECAM, facilitateur de cette formation, est de permettre aux participants de se familiariser avec les concepts, les approches, les méthodes en management des projets  de façon générale et de manière spécifique d’introduire la méthode du référentiel PMBOK qui est une méthode sur laquelle repose le contenu de l’examen du PMP.


Les différents modules d’enseignements portent entre autres sur :

  • L’alignement vision, stratégie et projet le but étant de comprendre l’alignement stratégique des projets afin de mieux intégrer l’importance du travail en mode projet qui permet de livrer le produit conformément au cahier de charge ;
  • La typologie des projets  notamment les projets entrepreneuriaux, les projets sociaux, les projets de développement, les projets publics et les projets organisationnels. Un accent particulier a été mis sur le cas des projets organisationnels qui sont déployés au sein d’une organisation pour elle-même ou pour un client et qui requièrent un minimum d’exigences allant de la gouvernance du projet à la compétence du chef de projet désigné en passant par l’approche méthodologique utilisée et le niveau de pouvoir et d’influence des parties prenantes.

Les enseignements ont porté également sur les différentes écoles (PMI, Prince2, ISO21502) et approches en management de projet (Prédictive, hybride, Agile,…). L’occasion a permis de définir les termes clés (projet, Programme, portefeuilles,..), d’identifier les contraintes du projet, le rôle du bureau de projet (PMO), de décrire les différentes structures organisationnelles et de différencier « cycle de vie » et « processus » d’un projet. Enfin, il s’est agi d’énoncer les causes d’échecs des projets, d’expliquer le management des projets selon le PMBOK et de faire une comparaison entre la PMBOK6 VS PMBOK 7 qui sont sommes toutes complémentaires.

Tous ces enseignements sont accompagnés de réflexion de groupe sur les aspects abordés, exercices pratiques (Quizz, qcm) ponctués  d’animation et de sociométrie.

La phase protocolaire de lancement de cette formation a été marquée, par le mot de bienvenue de la responsable du Cabinet bureau de représentation GMS Consulting Group-Yaoundé, Mme ETONDE Danielle épse MINKAD qui a présenté sa structure et rassurer les apprenants sur la qualité des formations offertes par son cabinet, l’expertise de ses formateurs, la grande expérience et la notoriété dont jouit son institution sur le  plan national et international.


Mme le directeur du CENADI, le Pr MVEH Chantal Marguerite, lors de son passage, a tenu à rappeler que le CENADI  a besoin des PMP dans le but de remplir aisément sa mission principale qui est d’accompagner les autres administrations dans le montage des projets informatiques et dans le suivi-évaluation des projets des centres informatiques. La promotion actuelle est la plus grande depuis environ 3 ans que le CENADI a entrepris la formation de son personnel. Les personnes retenues doivent de ce fait se sentir privilégiées et même redevables au regard des sacrifices consentis pour leur formation. Elle a recommandé aux uns et aux autres, assiduité, abnégation au travail et succès. La certification étant d’abord individuelle pour l’évolution des carrières avant de permettre au CENADI de capitaliser les connaissances acquises.

La première phase s’est achevée vendredi 29 avec la remise des attestations de participation avec comme challenge le suivi scrupuleux du programme d’étude de la phase pour un succès garantie.

les efforts recompensés

Des lauriers pour le CENADI au forum sur la transformation digitale du Cameroun

Le 4ème prix, sur les six mis en jeux par l’Agence Nationale des Technologies de l’Information et de la Communication (ANTIC) au cours du forum sur la transformation digitale du Cameroun tenu du 20 au 22 septembre 2023 à Yaoundé, a été remporté par le Centre National de Développement de l’Informatique (CENADI).

Une reconnaissance obtenue à la suite de l’évaluation, par une équipe d’experts désignée, de la qualité et du niveau de transformation digitale de différentes structures. Etant entendu que la digitalisation est considérée comme un procédé visant à transformer un outil, un process ou un métier en un code informatique afin de le remplacer et le rendre plus performant. Au terme de l’opération, les institutions suivantes se sont démarquées : l’Hôpital général de Garoua, l’Hôpital gynéco-obstétrique de Douala, le Ministère de l’Enseignement Supérieur (MINESUP), le CENADI, le Chercheur indépendant (ayant proposé une solution pour les problèmes de CNI au Cameroun), et le Ministère des Enseignements Secondaires (MINESEC).

S’agissant particulièrement du CENADI, il convient de rappeler que sa transformation digitale est entamée depuis 2019 dans le cadre de sa redynamisation. Aussi, consciente du fait que la base de tout système d’information fiable est constituée d’une part par une infrastructure résiliente et par un personnel qualifié d’autre part, le Centre a entrepris la modernisation de sa plateforme technique en acquérant le serveur IBM Z14 ZRI et en assurant la formation de son personnel. Il compte dans ses effectifs aujourd’hui des ingénieurs certifiés dans divers domaines : IBM Z, LINUX, KUBERNETES, PMP, ORACLE, CCNA, CYBEROPS SECURITY, KAFKA,…

Ce processus de digitalisation suppose aussi la sécurisation des données. Pour cela, le Centre dispose des baies de stockage d’une grande capacité et met en œuvre des techniques d’automation avec des constructions des PIPELINE CI/CD sur des outils de pointe.

Par ailleurs, le CENADI mène activement la veille technologique et a mis en place un tableau de bord (dashboard) précis et détaillé sur les activités à mener à court, moyen et long terme.

La face immergée

L’opportunité offerte par ce forum au CENADI lui a permis de présenter l’une de ses innovations. L’application nGOMNA qui se veut être un portail ou une plateforme unifiée d’intégration des services dans la perspective du egov.  nGOMNA ne se contente pas d’automatiser le processus d’obtention du bulletin de solde (avec option de téléchargement, de partage, de notifications en temps réel sur la position de solde, d’avancement) mais entend contribuer à l’amélioration du processus lié à la mise à disposition des bulletins de solde tout en limitant les voies de vente, en redonnant le droit de confidentialité et en facilitant l’édition du bulletin de solde. Il permet également une haute disponibilité desdits bulletins tout en veillant à l’ergonomie dans l’obtention de ceux-ci. Il assure enfin un stockage des bulletins édités dans la mémoire du téléphone.  

C’est la première application (iOS et Android) en terme de téléchargements et d’utilisation devant les GAFAM (Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft) au Cameroun, à date.

Le rapport du FMI (Août 2023) sur l’état de lieux de l’infrastructure IT dans le secteur de la Finance, montre que l’hétérogénéité des systèmes d’informations et la fragmentation du socle informationnelles sont la raison du retard dans la transformation digitale dans l’administration camerounaise. Fort de ce constat, le CENADI se positionne désormais comme d’une part l’hébergeur des loads applicatifs critiques et l’intégrateur des services des différentes administrations sectorielles, en même temps qu’il se projette avec nGOMNA dans la finalisation de la notification des virements mensuels et l’intégration du projet de gestion de la taxe communale par le MINDDEVEL, de nGOMNA Messagerie, de nGOMNA comptage digital des personnels de l’Etat (CODPE)…Preuve que des avancées significatives sont enregistrées dans le cadre de sa transformation digitale dont la récolte des lauriers ne fait que commencer !


La cryptomonnaie fait son bonhomme de chemin

La crypto-monnaie : se prémunir avant tout

La crypto-monnaie  ou monnaie cryptographique, cyber-monnaie, crypto-devise, crypto-actif est une monnaie digitale émise de pair à pair, sans l’intervention d’une banque centrale (pour vérifier les transactions) utilisable au moyen d’un réseau informatique décentralisé.

Les récentes actualités sur la question font état de l’adoption (26 Avril 2022) par la République Centrafricaine (RCA) du Bitcoin (crypto monnaie privée) comme monnaie légale et officielle au sein de ce pays. Il suivait ainsi, moins d’un an après, le Salvador  qui s’y est engagé en octobre 2021 et l’entrée en vigueur la même année du eNaira au Nigéria, de l’e-celi au Ghana. Les nombreux scandales drainés par les structures de transactions de bitcoins et surtout le fait que d’après les statistiques de la Banque des Règlements Internationaux (BRI), en fin 2022, « près de 90 % des banques centrales dans le monde ont engagé des études et parfois fait les premiers pas vers le lancement d’une Monnaie Digitale de Banque Centrale (MDBC) ». Les exemples de l’archipel de Maurice, de la Banque d’Algérie, du Maroc, de la Tanzanie, de l’Egypte qui a lancé en 2022 une étude pour l’e-EGP et bien d’autres comme la Chine et les Etats-Unis sont cités.

« En deux ans, le nombre de pays aspirant à la conversion à la monnaie numérique est passé de 35 à 130 pays, ce qui représente 98% de l’économie mondiale », selon le rapport du centre d’études américain Atlantic Council, publié le 28 juin 2023 et cité par le journal Digital Business Africa. Les banques centrales de 11 pays ont déjà lancé les versions numériques de leurs monnaies nationales dont celles des Caraïbes et du Nigeria.

Au regard de ces faits d’actualité, le Centre National de Développement de l’Informatique (CENADI), par ailleurs Conseil du Gouvernement sur les questions informatiques  a jugé utile de mettre en exergue les enjeux stratégiques face à la disruption probable que pourrait entrainer ce phénomène pour notre économie si  certaines dispositions ne sont pas prises.

L’engagement pour la crypto-monnaie des pays voisins (RCA et Nigéria) avec lesquels le Cameroun entretient d’importants échanges commerciaux, le place au confluent des deux principaux types de crypto-monnaies  dont  une monnaie digitale de banque centrale (publique) et les crypto-monnaies privées. La tentation pour les populations est grande  de s’affranchir des instruments de régulation et de contrôle mis en place par la BEAC et la COBAC. Au pire d’effectuer des transactions sans que l’Etat ne puisse en connaitre la nature ou en tirer le moindre centime relatif à la fiscalité.

Les options envisagées

Le Cameroun pourrait ne rien entreprendre face à cette situation. Ce qui équivaut à laisser prospérer les paradis fiscaux d’un genre nouveau avec des effets potentiellement dévastateurs pour notre économie.

Notre pays pourrait opter d’agir en collégialité avec les autres membres de la CEMAC pour demander à la BEAC d’émettre une crypto-monnaie de type MDBC arrimée au Franc CFA. Une option qui serait improductive au regard des accords de coopération monétaire qui lient cette instance à la France et qui la contraindrait à mener de profondes réformes structurelles (conditions préalables) sur le franc CFA notamment sa convertibilité, l’unité de compte, l’interopérabilité, sa cession…

Pour se prémunir, notre pays doit agir seul en développant un programme de capacitation en technologie de blockchain /crypto-assets. L’objectif étant de constituer un portefeuille de crypto-actifs destinés par exemple à certaines dépenses de souveraineté. Il s’agit aussi, de par le biais des transactions au sein de l’écosystème, de comprendre de manière précise les habitudes de nos populations et celles de la sous-région et être en mesure d’apporter des réformes fiscales, juridiques et réglementaires pertinentes dans l’intérêt supérieur du Cameroun. Cette démarche a été adoptée par 87% des pays au monde plus la RCA. Seules la BEAC, la BCEAO et les pays en conflits, en situation de précarité ou d’instabilité restent à la traine.

Cette option  permettra de doter progressivement notre pays d’une capacité technique et opérationnelle à exploiter au besoin une plateforme de crypto-monnaie dont le but n’est pas de violer ou outrepasser les cadres juridiques et règlementaires auxquels il a librement consentis, mais de faire face aux visées expansionnistes des monnaies digitales publiques et privées, portées par des lobbies et certains Etats, mais qui à terme ne sont rien d’autres que des « Chevaux de Troies » donc en apparence inoffensives mais qui pourraient être préjudiciables plus tard.

A la faveur d’une mission à New York, USA auprès d’IBM, l’un des partenaires stratégiques du CENADI depuis bientôt trente ans, d’importants échanges ont eu lieu entre le top management et le Vice-Président d’IBM responsable du département crypto-monnaies pour le secteur publique et règlementation juridique. M. Tejasvi Chugh, Vice President Strategy and Corporate Development d’IBM.

De ces échanges, il ressort que les crypto-paiements restent une opportunité exceptionnelle pour l’Afrique qui tient à densifier les échanges Sud-Sud sans systématiquement que ces transactions financières s’adossent sur des monnaies de références à l’instar de l’Euro ou du Dollars. Si nous prenons en compte le cas du Cameroun et du Nigeria qui partagent non seulement une longue frontière de près de 1690 km et des échanges économiques importants, l’hypothèse de disposer d’un cadre commercial d’échange en token cryptographiques pour ses opérateurs économiques est susceptible d’améliorer significativement la balance de paiement des deux Etats. Tout en réduisant leur dépendance aux devises de l’Euro et du dollar qui sous-tendent les monnaies locales respectives des deux pays.

Le CENADI, de concert avec IBM, travaille à élaborer le cadre expérimental d’un Hackaton digital qui permettra de mettre autour de la table en plus de la communauté des développeurs, des experts fiscaux, douaniers, juristes, la banque centrale, et les opérateurs économiques à l’effet d’éprouver les scenarii de faisabilité qui pourraient faire l’objet d’une implémentation grandeur nature portant sur un cross-border payment eNaira # eCFAToken.

Cette expérience pourrait s’appuyer sur l’infrastructure mainframe IBM z14r1 déployé au CENADI qui dispose d’ores et déjà des processeurs cryptographiques nécessaire pour garantir la non-répudiation et la sincérité des écritures sur une blockchain privée.

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La fête du travail au CENADI

Comme toutes les autres administrations du Ministère des Finances (MINFI) et de concert avec le monde entier, le Centre National de Développement de l’Informatique (CENADI) a célébré avec faste la 137e édition de la Fête Internationale du Travail dont le thème central était « Résilience et travail décent, agir ensemble au sein du monde du travail pour améliorer les conditions de vie et l’inclusion sociale ».

Une série d’activité a été organisée à l’occasion du 25 au 26 avril 2023. Il s’agit notamment de la campagne de dépistage des maladies telles que le diabète, l’hypertension artérielle, les hépatites B et C puis l’hypercholestéromie… Ces dépistages ont eu lieu dans divers sites dont la salle des actes du Ministère des Finances, l’infirmerie de la Direction générale des Impôts et de l’infirmerie de la Direction Générale des Douanes. Dans le même temps, a été organisée la vaccination contre l’hépatite B. Cette activité a connu un engouement certain. La première dose de vaccin contre l’hépatite B a été administrée séance tenante pour les personnes déclarées non porteuse du virus lors du dépistage. L’administration des autres doses s’est poursuivi jusqu’au 16 mai 2023. La vaccination est entièrement prise en charge par le MINFI.

La conférence débat organisée à la Salle des Actes du MINFI autour du thème de célébration avait pour exposant le Professeur Armand LEKA ESSOMBA. En présence du Secrétaire général du MINFI, EDOA Gilbert Didier, l’intervenant après avoir définit le travail décent et les conditions qui l’entourent, a suscité une auto-évaluation au sein du personnel afin de déterminer si les uns et les autres sont des travailleurs résilients au sens de la productivité quelques soient les conditions de travail.

Lors des échanges, le secrétaire général a affirmé que l’efficacité du personnel dépend de sa résilience au travail tout en promettant une amélioration entre autres des conditions d’hygiène dans les toilettes et ailleurs ainsi que la disponibilité de l’Internet.

            Quant à l’investissement humain, initiative propre au CENADI, un nettoyage des locaux suivant une répartition préétablie a fédéré la quasi-totalité du personnel le vendredi 28 avril 2023 dès 8h avec la distribution du pack de matériel d’entretien par la Division des Affaires Administratives et Financières (DAAF). Du petit personnel aux chefs de divisions sous la supervision de Mme le directeur, c’est le cœur à l’ouvrage que le sol, les vitres, les murs, les toilettes, la cour avant et arrière ont été passés au peigne fin. L’exemple le plus parlant est celui de la salle machine où le chef /DEL en tête de file a curé avec ses collaborateurs le parquet à plusieurs reprise ne laissant nulle place à la poussière ou à la crasse.  Les carreaux, les tables de travail et pupitre ont retrouvé leur éclat d’antan. La hiérarchie a apprécié à sa juste valeur l’adhésion à cette activité qui se veut désormais périodique au CENADI en vue de maintenir notre environnement de travail propre. Un repas de corps a été partagé en toute convivialité à la fin du nettoyage.

Après avoir pris part à la marche sportive puis au fitness et à la parade au boulevard du 20 mai vêtus tous du pagne ministériel, les Cenadiens ont honoré massivement de leur présence à la réception offerte par le Ministre des Finances. Cette présence a été d’autant plus remarquable que le concours de danse organisée à cette occasion a été remporté par M. FOUDA MELINGUI Fabrice en service à la Division de la Téléinformatique et de la Bureautique (DTB) du CENADI. Ambiance et couleurs étaient au rendez-vous.

accord sur la nécessité de numériser

Le CENADI vers une piste de numérisation de ses archives

Les archives du Centre National de Développement de l’Informatique ont reçu le 19 avril 2023, la visite d’une délégation conduite par le Dr Esther OLEMBE, enseignante à l’Ecole Supérieure des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ESSTIC), par ailleurs Directeur des Archives Nationales. Outre le Professeur Edouard VASSEUR et le Dr Emmanuelle BERMES, deux enseignants chercheurs de l’Ecole Nationale de Chartes de l’Université de Paris Sorbonne (ENC), la délégation était composée de quatre enseignants titulaires et associés ainsi que de deux étudiantes de l’ESSTIC.

Cette visite guidée du dispositif technique de stockage des données du CENADI a été précédée par une séance de travail qui a permis au Directeur du CENADI de présenter sa structure qui, en tant que bras séculier de l’Etat dans le domaine de l’informatique de service, est pionnier dans le stockage des données numériques. « C’est avec Antilope que nous sommes intéressants pour vous » a affirmé Mme le Directeur à ses hôtes. Depuis plusieurs décennies en effet, c’est cette application qui a accompagné le CENADI dans la Bande magnétique, la sauvegarde et l’impression des listings de toutes les opérations de sauvegarde.

examen des disquettes à numériser

Depuis sa création en 1988 en effet, a indiqué le Prof. MVEH Chantal Marguerite, le CENADI s’est fixé pour objectif d’héberger, stocker les données des agents de l’Etat de manière à permettre leur récupération, mieux à les restituer en temps voulu, 7/7 24h/24H. Tout a commencé avec les bandes magnétiques puis les disquettes et maintenant dans un mainframe à travers un logiciel qui s’adosse sur le classement physique. La technologie a évolué, faisant de la récupération des anciennes données stockées dans des supports archaïques pour leur archivage numérique, une préoccupation et un impératif capital.

IBM entend ainsi aider le CENADI à retrouver les vieux équipements pour lire ces bandes et autres disquettes afin de faciliter la numérisation des informations qu’elles contiennent. Pour ce faire, des pistes d’accompagnement d’une entreprise basée à Londres sont envisagées. En attendant, un travail de classement a commencé. Il laisse voir ces données rangées en salle machines dans des caisses et des armoires sous forme de bandes magnétiques et de disquettes.

Les échanges qui ont suivi cette présentation ont permis aux visiteurs d’exprimer leur intérêt à œuvrer dans la numérisation des données stockées au CENADI. Elle leur a permis également de  comprendre que jusque-là il y a eu une sorte de classement qui ne correspond pas aux canons de l’archivage avec notamment les problèmes de rupture dans les bandes qui rend difficile la lecture en continue de celles-ci. Le Dr OLEMBE n’a pas manqué de dire aux étudiants de la délégation qu’ils y avaient là de quoi s’occuper utilement « archivistiquement » parlant s’entend.

Cette visite au CENADI rentrait dans le cadre des activités connexes à la tenue, du 17 au 21 avril 2023 à Yaoundé, de l’atelier sur : « Archives et formations en archivistiques et ingénierie du document à l’ère du numérique » organisé  conjointement par l’ENC ET l’ESSTIC.