le plan d'actions validé

Le Plan d’actions 2022 du CENADI

Les travaux de la 5e session du Conseil de Direction du CENADI, tenus le 23 mars 2022 avaient entre autres points à l’autre du jour, la présentation du plan d’action 2022 de cette institution. Laquelle a obtenu quatre cent soixante-trois millions quatre cent quatre-vingt-quinze mille francs (463 495 000 FCFA) de budget pour le Centre et ses sites déconcentrés. Au regard de l’insuffisance des moyens, la Direction est appelée à solliciter des ressources financières additionnelles pour mener à bien toutes ses missions

En 2022, le CENADI entend poursuivre la modernisation aussi bien de son plateau technique que de son offre de services. Les activités qui en découlent sont reparties entre le Plan de Travail Annuel (PTA) et les missions quotidiennes de ses différentes structures.

Pour le PTA, il s’agira de :

  • La poursuite de l’opérationnalisation du Système d’agrégation des Moyens de Paiement (SYAMPE) ;
    • Du suivi  du projet SIGIPES 2 ;
    • La Migration Datacom v14 ;
    • La poursuite de la  maintenance des équipements de transmission des données sur l’ensemble des sites SIGIPES/ANTILOPE ;
    • La mise en œuvre de la veille sécuritaire au sein de la plateforme technique du CENADI ;
    • La Mise en place d’un laboratoire réseau ;
    • L’amélioration du cadre de travail des personnels du CENADI ;
    • L’élaboration et mise en œuvre des contrats  de maintenance au CENADI ;
    • L’élargissement de l’assiette des recettes du CENADI ;
    • La poursuite des travaux d’élaboration du Manuel des Procédures Administratives et Techniques du CENADI ;
    • Le pilotage et la coordination des activités du CENADI ;

Pour les activités hors PTA, il est question d’assurer sans faille la production de la solde de l’Etat mais aussi pour chaque division et centre informatique de remplir ses missions telles que prévues par les textes.

A la Division du Développement et de l’Exploitation des Logiciels (DEL), par exemple, il s’agira entre autres de la poursuite de la certification des personnels ;

A la Division de la Téléinformatique et de la Bureautique (DTB), l’on va s’atteler entre autres à finaliser à la fois la liaison d’interconnexion entre le site principal et le site de relève mais aussi l’interconnexion des sites principal, de backup et déconcentrés du CENADI par VSAT ;

La Division des Etudes et Projets (DEP) quant à elle entend poursuivre la maturation des Projets d’informatisation.

La Division de la  Recherche Appliquée à l’Informatique (DIRE) s’activera à mener :

  • l’analyse approfondie des curricula de formation dans la filière Informatique ;
    • la veille technologique et recherche informatique ;
    • l’étude sur les certifications utiles au CENADI ;
    • le renforcement de capacités des personnels du CENADI.

En matière d’appui aux structures, la Division des Affaires Administratives et Financières (DAAF) poursuivra la gestion des ressources humaines, la gestion prévisionnelle des compétences des personnels du CENADI, l’acquisition du mobilier et du matériel de bureau ;  et l’amélioration du cadre de travail des personnels.

En dehors des défis qui interpellent l’ensemble des structures du CENADI, les Centres Informatiques ont des défis spécifiques :

Pour le Centre Informatique de Douala, les activités vont tourner autour de la :

  1. la sécurisation du site de relogement du CID ;
  2. la poursuite de l’assistance aux administrations de la région du littoral ;
  3. la poursuite de la réalisation des logiciels ;
  4. le renforcement des capacités des agents publics et des personnes privées de la région du Littoral.

Pour le Centre Informatique de Bafoussam, il va s’agir de :

  1. l’accompagnement des  mairies de la Région dans leurs projets numériques ;
  2. l’offre de services pour la maintenance informatique dans les différentes administrations et les collectivités territoriales décentralisées de la Région de l’Ouest.
  3. L’offre de services d’hébergement des applications et de back up aux structures régionales demandeuses.

Et pour le Centre Informatique de Garoua, il est question d’effectuer :

  1. la mise en place d’une politique d’hébergement des applications ;
  2. le stockage et la sauvegarde des données de manière sécurisée ;
  3. l’assistance technique aux administrations ;
  4. l’accompagnement des collectivités territoriales décentralisées dans le domaine de l’informatique ;
  5. la participation au développement de l’utilisation du numérique dans la Région du Nord ;
  6. l’offre des prestations numériques dans la Région.

L’examen et l’adoption de ce plan d’action par le Conseil de Direction implique que le personnel se mettent résolument au travail au risque de plomber le rendement du CENADI tout entier.

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Les points saillants du rapport d’activités 2021 du CENADI

La cinquième session du Conseil de Direction du CENADI tenue le mercredi 23 mars 2022 a validé le rapport d’activités 2021. D’une manière générale, malgré un contexte toujours marqué par la pandémie  à corona virus, le CENADI a poursuivi son projet de modernisation et de sécurisation de la plateforme technique ainsi que l’élargissement de l’assiette de son offre de services.

Du rapport présenté lors de cette session par Mme le directeur le Dr Chantal Marguerite MVEH, il ressort entre autres que pour les activités communes au programme 274, l’évaluation de leur performance est de soixante-deux virgule cinq pour cent (62,5%)en 2021;

S’agissant des activités majeures dont le Projet Phœnix et l’hébergement des applications, l’on retient, pour ce qui est du dernier aspect que le CENADI entend véritablement se positionner dans l’hébergement des applications au regard d’une part de :

  • La Puissance de calcul du serveur z14 ZR1 ;
    • L’Expertise technique présente au CENADI ;
    • L’Optimisation du serveur z14 ZR1 pour une meilleure qualité de service.

Et d’autre part grâce à une mutualisation des applications  dont le Z14 est capable. Laquelle permet une économie de près de 6 milliards de FCFA en charges d’investissement (CAPEX) ou coût de l’infrastructure et annuellement 900 millions de FCFA en charges d’exploitation (OPEX) ou coût de l’entretien.

C’est ici le lieu de le souligner, le CENADI héberge actuellement quatre (04) autres applications en plus d’ANTILOPE. Il fait faire d’énormes économies aux administrations propriétaires desdites applications ainsi que le montre le tableau le tableau ci-dessus. 

Applications hébergées au CENADICAPEX initialCAPEX réelOPEX initialOPEX réelStructures propriétaires
Le SYstème d’Agrégation des Moyens de Paiement de l’Etat (SYAMPE)4.5 milliards0800 millions60 millionsMINFI
La GEstion du Patrimoine (GEPSOFT 2.0)1.5 milliards 0100 millions30 millionsDirection Nationale de la Comptabilité des Matières (DNCM)
Etat des Sommes Dues (ESD-Soft)80 millions06 millions2 millionsDivision de la Dépense des Personnels et des Pensions (DDPP)
Carte du Contentieux70 millions020 millions4 millionsDivision des Affaires Juridiques (DAJ)
Les avantages qu’offrent l’hébergement au CENADI

L’infrastructure existante dispose de suffisamment de ressources pour héberger plusieurs autres gros systèmes de l’Etat, du parapublic et du privé. Actuellement en ligne de mire le Bureau National de l’Etat Civil (BUNEC), les systèmes de type GÉODÉSIQUE et le nouveau SIGIPES. Les autres administrations sont invitées à leur emboiter le pas.

Pour cela, a relevé Mme le directeur, il faudrait doter le CENADI de ressources humaines et financières suffisantes pour assurer efficacement cette fonction d’hébergeur de l’Etat.

 Concernant les ressources humaines, le rapport 2021 indique que le CENADI compte au total 130 personnels répartis entre les services centraux et les Centres Informatiques (Garoua, Bafoussam et Douala).

A propos desdits centres, l’on note qu’après le réaménagement des sites en 2020des Centres Informatiques de Garoua et Bafoussam, 2021 a principalement tourné autour de la mise en place des réseaux internes et leur fonctionnement. La précarité du logement du Centre Informatique de Douala y est mentionnée avec l’ensemble des mesures engagées pour en sortir. Il s’agit entre autres de l’attribution d’un site de relogement  par le ministère des Domaines, du Cadastre et des Affaires Foncières (MINDCAF) à Bonanjo en décembre 2019. Mais du fait des lenteurs administratives, l’on court un risque élevé de perdre ledit site très convoité, au profit d’une autre Administration.

Il faut avancer malgré tout

La mise en œuvre des activités menées ne s’est pas faite sans difficultés dont la principale  se trouve être la modestie du budget alloué au CENADI (pour des besoins estimés à près de trois (03) milliards de francs, seulement deux cent quatre- vingt-seize millions de francs (296 000 000 FCFA)) ont été alloués.

A la Persistance de la pandémie à Corona virus, se sont ajoutées les difficultés matérielles notamment le manque d’espace de travail et l’absence de matériel roulant. Autant d’obstacles  qui n’empêcheront pas le CENADI de se déployer en cette année 2022.

Félicitations pour la qualité des documents présentés

Le CENADI tient son cinquième Conseil de Direction

La salle des réunions du Secrétariat Général du Ministère des Finances a abrité le mercredi 23 mars dernier la cinquième session du Conseil de Direction du Centre National de Développement de l’Informatique (CENADI) sous la présidence de la Représentante du Ministre des Finances au sein dudit organe de pilotage, Madame Berthe YECKE ENDALE Epouse EKO EKO, Inspecteur Général des Services des Régies Financières au MINFI, en lieu et place de Monsieur le Ministre empêché.

Cette session a accueilli deux nouveaux membres à savoir Messieurs Ruben SOUTH SOUTH, représentant du ministère de la Recherche Scientifique et de l’Innovation (MINRESI) et Joseph NSONGAN ETUNG représentant du Ministère des Postes et Télécommunications (MINPOSTEL).

Les principaux points inscrits à l’ordre du jour étaient : le suivi des résolutions de la 4ème session du Conseil, l’examen du rapport d’activités 2021 et l’examen du plan d’actions 2022.

Au terme des échanges, le Conseil de Direction a félicité la Direction du CENADI pour sa gestion et la qualité des documents présentés. Il lui a recommandé au sujet de la mise en place d’une plateforme pour les vidéoconférences et autres réunions du Gouvernement de se rapprocher d’une part de l’ANTIC (qui a fait une proposition similaire qui utiliserait des open sources) pour une solution commune et d’autre part, de l’expertise chinoise qui aurait l’avantage d’être moins coûteuse et garantirait le transfert des compétences;

satisfaits du travail abattu

S’agissant de l’hébergement des applications, il lui a recommandé non seulement de sensibiliser les administrations en donnant les caractéristiques des applications qui peuvent être hébergées dans le Z14 ; de proposer un texte de loi qui contraindrait les administrations qui ont des applications à les héberger au CENADI afin d’éviter des doublons ; mais aussi et surtout de mener une étude globale permettant de voir quelle est la capacité d’hébergement des structures étatiques. L’objectif étant de mutualiser tous les financements des projets de data center à partir du Ministère des Finances au profit du Z14 du CENADI qui doit se positionner en termes de providers.

Par ailleurs, le Conseil a donné son quitus pour le renforcement des capacités des personnels sur le mainframe et la rédaction administrative ainsi que sur le recours à des appuis exceptionnels au regard de la modestie du budget alloué au CENADI.

Le Conseil a enfin approuvé le rapport d’activités 2021 et le plan d’action 2022 du CENADI.

Les techniciens à pied d'oeuvre

Les sites de production et de relève du CENADI sont interconnectés

Pour accomplir les missions qui lui sont assignées par l’Etat du Cameroun et répondre aux exigences de sa clientèle, le Centre National de développement de l’Informatique (CENADI) a disposé pendant longtemps d’une plateforme technique à Yaoundé, composée par un ensemble d’équipements informatiques et de télécommunications gravitant autour d’un serveur IBM Z10BC acquis en 2010.

Ce serveur a connu une panne sévère le 27 juin 2017 perturbant ainsi le fonctionnement de la structure et le traitement de la Solde mensuelle de l’Etat du mois de juillet 2017.

Cette panne a permis au CENADI sous la bienveillance du Ministère des Finances (MINFI) de mener une réflexion qui a conduit à la mise en œuvre du projet de modernisation et de sécurisation de sa plateforme technique. Laquelle implique non seulement la construction d’une liaison d’interconnexion physique synchrone et redondante mais aussi et surtout la construction d’une liaison spécialisée urbaine pour l’interconnexion des réseaux locaux ainsi que la fourniture effective de la liaison MPLS, entre le site principal de production et le site de relève.

A l’épreuve de la vérification

Le projet « Construction d’une liaison d’interconnexion entre le site principal et le site de relève du CENADI » est ainsi né. Sa réalisation a été matérialisée par le marché no0002/M/MINFI/SG/CENADI/CIPM/2020, passé de gré à gré entre le Ministère des Finances et la Société Cameroon Télécommunications (CAMTEL) suivant autorisation no02830/L/PR/MINMAP/SG/DGMAS/DMPSPI/CE1/EEEL-HA du 02 juillet 2020. Les acteurs impliqués dans sa mise en œuvre sont: le CENADI, CAMTEL, CFAO TECHNOLOGIES, PERFORMEX CONSULTING LTD.

Lancé en juillet 2020, la réalisation de ce projet a été subdivisée en quatre phases :

Phase 1 : Travaux de génie-civil, pose et raccordement des câbles à fibre optique ;

Phase 2 : Fourniture des équipements informatiques (serveur et équipements réseaux) ;

Phase 3 : Construction proprement dite de trois liaisons d’interconnexion (Liaison LSU pour interconnexion des deux LANs, liaison synchrone redondante et sécurisée, et la liaison MPLS) ;

Phase 4 : Formations pour le renforcement des capacités des Cadres informaticiens du CENADI.

Rendus en 2022, de manière générale, les prestations sont évaluées à quatre-vingt pour cent (80%) par le groupe de travail chargé d’accompagner l’Ingénieur du Marché dans l’exécution des prestations de ce marché. Le tableau de bord indique que le site de production et le site de backup sont interconnectés et synchronisés à 90%, pour les dix pour cent (10%) restants, les différents acteurs impliqués dans le marché ont chacun en ce qui le concerne  à peaufiner certains aspects. Ainsi, CFAO doit intégrer ladite liaison de backup synchrone dans le réseau local et le serveur de supervision dans la zone démilitarisée du CENADI. Il doit procéder par ailleurs à la mise en service de la salle de supervision au site de relève.

Le CENADI quant à lui doit équiper les bureaux au site de relève et acquérir les consoles d’administrations pour l’exploitation et le monitoring de l’interconnexion site principal-site de relève.

Selon le rapport de fin d’opération de création du nœud Antilope au site de relève, CAMTEL doit intégrer les observations apportées par le groupe de travail dans son livrable conformément aux termes du marché et demander la recette technique provisoire.  

La concentration est de mise

Le CENADI poursuit les formations et certifications IBM MAINFRAME Z ACADEMY

Lancé au premier trimestre 2020, le projet un cadre- une certification qui a primé ses premiers lauréats en juillet 2021 est entré dans sa deuxième phase.

Cette phase va de février à avril 2022. Elle comprendra :

  • La formation en Système et Exploitation qui va du le 07 février au 29 Avril  2022
  • L’Apprentissage et accompagnement du 07 Février au 15 Avril 2022
  • Modules: ST10: Z/OS Installation et configuration
  • Modules: DM/EH10 IBM Z Data management /Mise en œuvre DFHSM
  • Modules: ST/ DM/EH10 IBM Z

Ces formations et certifications ont été demandées par le CENADI au Ministère des Finances pour une meilleure exploitation de son infrastructure. Elles sont prises en charge par le Ministère des Finances. Elles sont menées des mains de maitres par Messieurs COLMAN O’CARROLL, GAETAN DUCHESNE  et FRANCOIS LEMANER, experts en Z/OS MAINFRAME D’IBM de SYSPERTEC GROUP, Société affiliée à IBM,  spécialisée dans la formation sur les systèmes Z/OS MAINFRAME d’IBM agissant sous couvert et en partenariat avec Collège de Paris, organisateur du cadre de formation. Les apprenants, tous personnel du CENADI et dont la plus part est  lauréats de la première phase, subiront les examens de certification IBM  du 27 au 29 Avril 2022.

Le personnel du CENADI en formation

Interrogé sur l’importance que revêt cette formation, M. Joseph BILONG, l’un des apprenants, affirme que « Ces formations et certifications sont une aubaine pour moi qui suis dévolu aux tâches d’administrateur Système Z/OS. J’ai pu déjà comprendre l’environnement  et me familiariser avec l’infrastructure du CENADI et aussi j’ai acquis la capacité de pouvoir effectuer certaines tâches d’un niveau nettement supérieur ».

Par ricochet, lesdites formations ont un impact positif sur le travail quotidien du CENADI. En effet, le CENADI est chargé d’héberger, garantir le bon fonctionnement et la sécurité de l’application ANTILOPE. Laquelle application est déployée sur le système Z/OS et dont le rôle capital est de gérer la production des états de paiements des salaires du personnel de l’Etat du Cameroun. Il est souvent arrivé qu’un  dysfonctionnement du système provoque l’arrêt de ladite application. Avec les acquis de cette formation, les apprenants se disent à même de comprendre et d’apprécier les niveaux de difficultés qui pourraient survenir sur les équipements du CENADI puis d’apporter des solutions à un niveau plus complexe. Elles permettent aussi dans les brefs délais de trouver en collaboration avec le prestataire IBM la formule qui sied à l’infrastructure du CENADI.

Par ailleurs, sur le plan financier, l’impact sur l’institution peut être considérable car les formations engagées permettront à terme aux ingénieurs de dimensionner l’infrastructure à la mesure des tâches à accomplir. Plus d’achat de logiciels qui ne serviront jamais.

les tests sont concluants

CENADI : Vers une interconnexion de ses différents sites par VSAT

Le Centre National de Développement de l’Informatique (CENADI), pour accomplir les missions qui lui sont assignées vis-à-vis de l’Etat du Cameroun et de ses partenaires, dispose d’une plateforme technique basée à Yaoundé. Elle est constituée d’un ensemble d’équipements informatiques et de télécommunications gravitant autour d’un serveur, la Z14.

Dans le souci d’étendre ses services, au regard du contexte actuel de décentralisation, le CENADI en collaboration avec la Cameroon Telecommunications (CAMTEL) et YAHSAT a engagé une étude de faisabilité relative à l’installation et à l’implémentation du réseau d’interconnexion de la liaison VSAT entre le site de Yaoundé et ses services déconcentrés que sont Bafoussam, Garoua et Douala.

L’objectif est de rendre plus accessible les différents services qu’il abrite, d’accompagner les Collectivités Territoriales Décentralisées et les Administrations publiques, parapubliques, et organismes privées dans les projets informatiques dans l’ensemble du territoire national.

La mise en œuvre de ce projet a d’abord nécessité un audit des infrastructures existantes afin de s’assurer  que le site principal, de backup et les sites déconcentrés du CENADI disposent d’une infrastructure réseau adéquate à l’interconnexion par liaison satellitaire.

Par la suite, une étude de terrain visant à trouver l’emplacement où les antennes VSAT seront installées a été menée afin de s’assurer de la visibilité des aspects suivants:

•Absence de hauts bâtiments ou d’arbres qui peuvent bloquer la trajectoire du signal ;

•Absence d’interférences en utilisant un analyseur de spectre ;

•Existence de l’alimentation AC pendant installation ;

•Existence d’une ligne de vue directe sur le satellite désigné ;

•Acquisition de la longitude et latitude en utilisant un GPS ;

•Existence d’un réseau LAN près de l’IDU ;

•Estimation de la longueur maximum du câble coaxial;

•L’accès libre au toit du bâtiment.

Déroulement des travaux

         Les travaux préparatoires à l’installation du réseau d’interconnexion VSAT dans les différents sites CENADI se sont déroulés en plusieurs étapes :

Une phase des travaux dite de génie-civil comprenant l’élaboration des plans des ouvrages à réaliser ; le coulage du bloc de béton provisoire prévu pour le support de l’antenne 1.8m  et l’implantation du support de l’antenne 1.8m ainsi que de l’antenne 1.2m.

–  La pose des antennes et leur orientation sur le satellite. Cette phase a consisté  à l’assemblage, le montage, le positionnement de l’antenne ainsi que l’installation des différentes connectiques (le câblage de l’antenne au modem en passant par la source d’alimentation d’énergie électrique).

– La recherche du satellite

– L’installation des antennes 1.2m pour les sites Garoua, Bafoussam et Douala ;

– L’activation de l’antenne 1.2m de Yaoundé pour relier les autres sites CENADI pour un test de liens;

– Le pointage de l’antenne 1.8m pour vérification du bon signal et synchronisation avec le support d’alignement ;

– La finalisation de l’installation de l’antenne 1.8m sur le site de Yaoundé avec son activation sur le satellite pour un test de liens vers les autres sites du CENADI.

Les travaux préparatoires à la Construction d’une liaison VSAT entre le Site de Yaoundé et ses services déconcentrés se sont déroulés dans de bonnes conditions.

Les tests de liens d’interconnexion des sites CENADI se sont avérés concluants.

Les éléments restants du projet avec le prestataire CAMTEL porteront sur :

  • la finalisation de l’installation et de la configuration des équipements des sites CENADI sur les satellites; 
  • La validation des tests d’interconnexion des sites CENADI (tests des liens et de la bande passante)
  • L’Etablissement des procès verbaux d’interconnexion dans chaque site CENADI concerné par le VSAT en respectant les spécifications techniques ;
  • La procédure de lancement du cadre contractuel (marché) conformément aux dispositions réglementaires.
Pour un meilleur service

Etat des lieux des sites ministériels utilisateurs de l’application ANTILOPE

Plusieurs problèmes relevés par les utilisateurs de l’application ANTILOPE ont été portés à la connaissance du Centre National de Développement de l’Informatique (CENADI). Des problèmes liés soit au réseau soit à l’utilisation proprement dite de l’application. Le CENADI a de ce fait entrepris de faire un état des lieux des sites ministériels utilisateurs de cette application. Ceci, conformément aux dispositions du décret N° 88/1087 du 12 aout 1988 portant création et organisation du CENADI en son article 18. A travers la Division de la Téléinformatique et de la Bureautique (DTB), le CENADI assure ainsi « la gestion et la maintenance des équipements de transmission de données ». En d’autres termes, le CENADI, qui héberge l’application ANTILOPE et la met à la disposition des Administrations publiques utilisatrices, est chargé d’en assurer l’administration, l’exploitation et la maintenance.

Rappelons que l’application ANTILOPE s’appuie sur un réseau informatique qui interconnecte tous les sites ministériels utilisateurs de cette application à l’infrastructure réseau du CENADI pour assurer le traitement mensuel de la solde du personnel de l’Etat. 

La descente sur le terrain relative à cet état des lieux  a visité 25 départements ministériels sur les 40 présélectionnés. Elle a permis de :

  • Faire un inventaire des équipements réseaux dédiés à l’accès à l’application ANTILOPE dans chaque Ministère ;
  • Déposer la liste des point focaux (personnes à contacter en cas de problème de connexion à ANTILOPE dans un site Ministériel) auprès des utilisateurs de l’application ANTILOPE ; 
  • Répertorier les outils logiciels utilisés au sein des sites ministériels pour l’administration de l’infrastructure réseau dédiée à l’application ANTILOPE;
  • Faire l’inventaire des difficultés que rencontrent les utilisateurs de l’application ANTILOPE ;
  • Identifier les besoins des utilisateurs et leur degré de satisfaction ;
  • Dresser une cartographie des équipements informatiques et des nœuds ANTILOPE.

En attendant de boucler les descentes dans les sites ministériels qui n’ont pas été prospectés, les équipes ont enregistré un certain nombre de difficultés notamment :

  • le difficile accès à certains sites Ministériels pour des raisons de procédures administratives ;
  • l’indisponibilité du personnel ressource dans certains sites : 
  •  l’absence de matériel pour la maintenance de premier niveau.

Toutefois, les descentes effectuées par l’équipe d’intervention de la DTB du CENADI  ont permis non seulement d’avoir l’état de l’infrastructure réseau dédiée à l’application ANTILOPE pour chaque site Ministériel visité et de recenser les différents problèmes que rencontrent les utilisateurs de cette application au quotidien. Mais aussi et surtout d’apporter quelques solutions aux différents problèmes identifiés en vue d’améliorer le traitement de la solde mensuel du personnel de l’Etat. En outre, grâce à la liste des points focaux déposée dans chaque site, les utilisateurs disposent désormais des contacts du personnel du CENADI à joindre en cas de problème.

    Les principales recommandations faites à l’issue de ces premières descentes vont dans le sens de la formalisation des futures missions à travers des correspondances informant les départements ministériels avant le début de celles-ci ; la fourniture du matériel technique aux équipes de la DTB du CENADI pour la maintenance de premier niveau ; et la réalisation d’un audit en coaction avec les équipes de la Cameroon Telecommunications (CAMTEL).

s'approprier les outils mis à disposition

Le CENADI tient son premier dialogue de gestion du CENADI de l’année

La salle des réunions du CENADI a servi de cadre, le vendredi 28 janvier 2022, dès 11h10 mn, au premier dialogue de gestion interne de l’année, conformément aux recommandations du Directeur Général du Budget, Responsable du Programme 274. La séance était présidée par Madame le Directeur du CENADI. Les points inscrits à l’ordre du jour portaient essentiellement sur le bilan de la mise en œuvre des activités au cours de l’exercice 2021 et la validation des activités à inscrire dans le Plan de Travail Annuel (PTA) pour l’exercice 2022.

            Cette session du dialogue interne fait suite aux travaux du premier dialogue de gestion de cette année 2022 du programme 274 « Gestion budgétaire de l’Etat », tenus le jeudi 20 janvier 2022, à l’Hôtel Hilton de Yaoundé. Lesquels travaux ont dressé le bilan de l’année écoulée. Un bilan dont les résultats auraient pu être plus satisfaisants selon le top management du CENADI.

En effet, dans son compte rendu des travaux du dialogue de gestion du programme 274 tenu le jeudi 20 janvier 2022 à l’hôtel Hilton de Yaoundé, le référent du CENADI au contrôle de gestion, Mme Elise NGAI est revenue sur le bilan de la mise en œuvre des activités du Programme 274 de l’année 2021 en général et celui du CENADI en particulier. Sur les douze (12) activités inscrites dans le PTA, le CENADI n’a réalisé que deux (02), pour un pourcentage de 16,7%. Sur quarante (40) tâches, il n’a réalisé que vingt-cinq (25). En termes de pourcentage, le CENADI n’a produit que 61% des extrants attendus après pondération.

Pour Mme le directeur, c’est la preuve que le travail n’a pas été fait selon les règles du PTA. En conséquence, il faut pouvoir tirer les leçons de l’année dernière.

La nécessité de ne proposer que des projets matures

Pour mieux faire cette année et après la période d’appropriation des concepts de déontologie administrative, de contrôle de gestion, Mme le Directeur a recommandé de ne proposer qu’une activité mature et prête à être exécutée. Elle a en outre indiqué qu’il faut faire la différence entre le PTA et les activités quotidiennes du CENADI sachant que le PTA fait partie de celles-ci.

Par ailleurs, elle a demandé de s’approprier les outils mis à disposition notamment le Cadre de Dépenses à Moyen Terme (CDMT) dont l’élaboration doit se faire sous la supervision du Chef de la Division des Etudes et Projets (C/DEP), d’ici le mois de juin. Il est à noter que le CDMT comprend à la fois les projets liés au Budget d’Investissement Public et les projets relatifs au budget de fonctionnement sur une période de (03) trois années.

En outre, lors de ces travaux, il a été question de la validation des activités à inscrire dans le Plan de Travail Annuel (PTA) pour l’exercice 2022. Ainsi, le Chef de la Division de la Téléinformatique et de la Bureautique (DTB) a passé en revue les quatre (04) projets  de sa Division retenus dans le PTA de l’année dernière et a proposé deux (02) autres à savoir : le suivi des activités de veille sécuritaire et la mise en œuvre d’un laboratoire réseau. 

La Chef de Division de l’Informatique appliquée à la Recherche et à l’Enseignement (DIRE) quant à elle, en plus des activités précédemment inscrites dans le PTA, a proposé la mise en place d’une plateforme de calcul.

Le Chef de la Division des Etudes et des Projets (DEP) pour sa part entend poursuivre l’élaboration du Manuel de Procédures Administratives et Techniques (MPAT). Il a indiqué qu’après les procédures administratives objet du Tome I, il sera question cette année d’élaborer les procédures techniques aussi bien dans les services centraux que déconcentrés. Cette Division se propose également de travailler sur la maturation des projets du CENADI.

Le Chef de la Division de l’Exploitation et des Logiciels (DEL) entend poursuivre avec l’opérationnalisation de SYAMPE, la poursuite du projet SIGIPES2 et la migration Datacom vers la version 14.

A la suite de chacune des présentations, Mme le directeur a formulé des observations qui doivent être prises en compte dans l’élaboration des différents PTA.

Les échanges ont donné lieu aux recommandations suivantes :

  • A toutes les structures
  • calquer les activités au niveau de celles du PTA pour un meilleur suivi ;
  • recevoir le référent chaque fois que le besoin se fait sentir
  • inscrire au maximum deux (02) activités structurantes sachant que le PTA du CENADI reconduit doit être léger et équilibré ;
  • organiser le travail et impliquer tout le monde étant entendu que « pas de travail pas de primes de rendement »
  • déposer les PTA allégés dans un délai d’une semaine ;
  • recommencer la tenue des fiches de présence ;
  • tenir régulièrement des réunions de coordination interne.
  •  DEP
  • élaborer un canevas de suivi de la représentativité du CENADI dans les comités externes, qui s’appuierait sur les comptes rendus ;
  • élaborer le CDMT d’ici le mois de juin avec l’implication de toutes les autres divisions. Pour ce faire, le C/DEP est chargé de  collecter les idées de projets des uns et des autres et de les mettre en forme. Il devra s’inspirer du texte de maturation de projets disponible au MINEPAT;
  • élaborer un projet de désignation des référents des différentes divisions à soumettre à la signature de Mme le directeur, pour prendre part au séminaire de sensibilisation sur la maturation des projets ;
  • s’impliquer dans le projet de décentralisation visant l’accompagnement des  communes présenté par la DTB.
  • DIRE

-Assurer le suivi du démarrage effectif de la mutuelle

En clôturant les travaux, Mme le directeur a salué la présence à ce dialogue des nouvelles recrues diplômés de l’ENAM et affectés au Ministère des Finances qui effectuent au CENADI leur stage d’imprégnation. 

l'évaluation  du PTA 2021

À l’heure du bilan de 2021, le CENADI pas satisfait de ses résultats

Le CENADI sous la conduite de son Directeur, le Dr Chantal MVEH accompagnée de quelques proches collaborateurs, a pris part, le jeudi 20 janvier 2022, à l’Hôtel Hilton, aux travaux du premier dialogue de gestion de l’année 2022 du programme 274 intitulé : « Gestion budgétaire de l’Etat ».

L’ordre du jour a porté essentiellement sur le bilan de mise en œuvre de ce Programme pour l’exercice 2021. Il s’est agi par ailleurs de recevoir les orientations générales du Responsable du Programme, M. Cyrill EDOU ALO’O, Directeur Général du Budget, sur l’élaboration du Plan de Travail Annuel (PTA) 2022.

 Du bilan qui a été dressé, il ressort que l’action 8 « Pilotage et coordination des services du programme 274 », à laquelle la SDAG, la DI et le CENADI appartiennent, enregistre un taux de réalisation de 67%. De manière spécifique, le CENADI a produit 61% des extrants attendus après application de la pondération par tâches. Sur les douze activités inscrites dans le PTA, le CENADI n’a réalisé que deux. Pour un pourcentage de 16,7%. Sur quarante tâches, il a réalisé vingt-cinq. Ses réalisations majeures étant l’opérationnalisation de la plateforme SYAMPE et la modernisation de sa plateforme technique.

  Le contrôle de gestion a préconisé pour cette année la finalisation du cadre organique du comité de suivi du projet SYAMPE ainsi que la finalisation du projet de modernisation et sécurisation de la plateforme du CENADI sans oublier la poursuite du déploiement des nouveaux services.

Après avoir félicité le contrôle de gestion, les responsables d’action et leurs collaborateurs, le Directeur du Budget les a invités à poursuivre le travail avec le même professionnalisme sinon à faire mieux. En attendant les hautes directives du Ministre des Finances, le DGB a prescrit aux responsables d’actions d’élaborer pour validation d’ici la fin du mois de janvier des PTA légers et équilibrés afin d’éviter de mettre  trop de pression sur les collaborateurs qui sont par ailleurs sollicités par  des activités hors PTA, toutes aussi importantes.

Par ailleurs, le DGB a recommandé aux responsables d’actions d’intégrer les activités du Plan Global de la Réforme des Finances Publiques dans leur PTA.

D’une manière générale, le DGB a instruit de démarrer les activités dans les meilleurs délais et d’anticiper autant que possible. A titre illustratif, il a demandé que le cadrage de la loi des finances soit fait d’ici fin avril avant le débat d’orientation budgétaire.

Après avoir fustigé les cas d’indiscipline notamment le non-respect de la hiérarchie dans les  structures du programme 274, ainsi que le fait que les gens ne reprennent pas véritablement le travail après les fêtes de fin d’année, le DGB a demandé aux responsables d’action de tenir la main ferme sur la discipline et la reprise effective du travail. Des rappels à l’ordre doivent être faits lors des dialogues de gestion internes.

Outre le suivi des recommandations des précédents dialogues de gestion, les travaux ont permis de faire un briefing sur le plan de vaccination des personnels du programme 274. A cet effet, seuls 57 personnels ont été vaccinées lors de la descente des équipes du MINSANTE du 6 au 24 décembre 2021. Soit 40 hommes et 17 femmes. Le DGB a exhorté le personnel à se faire vacciner. Il a été préconisé d’intensifier de cette vaccination en organisant une autre descente des équipes médicales.

De la conscience des tâches à la conscience du poste

Le CENADI à l’école de la Gestion Prévisionnelle des Emplois et des compétences (GPEC)

Du 02 au 04 février 2022, la Direction des Ressources Humaines (DRH) du Ministère des Finances a organisé à Kribi, une session de formation sur la  « Gestion efficace des RH : Les outils classiques et innovants de la Gestion Prévisionnelle des Emplois et des compétences (GPEC) ». Le CENADI et les autres structures du MINFI y ont pris part. L’objectif global de ce séminaire était de  permettre au MINFI de créer de la valeur en adhérant au développement des compétences susceptibles de produire une offre toujours innovante et conforme à ses orientations stratégiques. 

Les objectifs spécifiques étaient d’aider les participants à :

  • Parvenir à une bonne intelligence de la problématique de développement des compétences et de ses enjeux ;
  • Savoir comment établir une perspective globale de développement des compétences en mettant l’accent sur la démarche de mise en place d’un projet GPEC dans une administration.

Les travaux ouverts par M. Roger Anya BOMBA, Sous-Directeur des Ressources Humaines, représentant du Directeur des Ressources Humaines, ont permis aux participants de mieux appréhender les notions de ressources humaines, de personnel, de compétence et de performance.

Ainsi, une ressource humaine est une personne qui, recrutée à son poste, répond aux problématiques liées à son recrutement. Il est capable de créer de la valeur pour son administration et ses attentes sont des livrables tandis qu’un personnel est un centre de coût  du fait des charges liées à sa carrière. Le personnel est une charge. Il est dangereux pour la performance.

La compétence quant à elle c’est ce qui permet à un employé de faire toutes les activités de son poste, au niveau de performance attendu par son organisation. La compétence est constituée des caractéristiques personnelles d’un individu, définies par ses motivations, ses aptitudes intellectuelles, ses traits de caractère, ses attitudes (savoir-être) et ses connaissances (savoirs) qui créent l’intention d’agir et qui se manifestent en action par ses savoir-faire (habiletés techniques et non techniques spécifiques) observables, appropriés à l’exercice de son occupation. La compétence garantit la performance qui elle est synonyme de résultats. La performance est adossée à la fois aux livrables (qui sont individuels donc fonction du poste) et à la fréquence de production de ces livrables en fonction des standards. La performance doit coller aux réalités et récompenser le mérite.

La GPEC plus qu’un projet, est une culture

 L’expert du COLLEGE DE PARIS, Jacques BIKOLONG, en charge de cette formation, a rappelé que la GPEC jusque-là présentée comme un projet, est un comportement, une attitude et une culture. La mission d’une DRH est d’aider l’administration à assurer son mandat. Pour cela, elle doit lui donner un personnel compétent et bien entretenu à travers des conditions de travail attractives selon le principe d’équité. Ces conditions qui ne sont pas que salariales, intègrent aussi le plan de carrière et la formation. Il s’agit donc d’élaborer des stratégies, de mettre en place un dispositif cohérent permettant d’avoir les résultats et à la hiérarchie de garantir l’atteinte de ceux-ci. En sommes, une DRH doit pouvoir créer de la valeur, en l’occurrence la mise en place des stratégies et actions visant à la fidélisation et la motivation des personnels.  L’une des principales missions étant de concevoir les outils dont le but contribue à la vulgarisation de la culture du résultat.

Les échanges et les travaux de groupe sur les trois modules de formation, à savoir : Gestion des compétences et ses enjeux ; boite à outils pour réussir la mise en place d’un projet de développement des compétences et démarche pour la mise en place du projet, ont conduit à un ensemble de recommandations. Il s’agit entre autres de l’élaboration et la vulgarisation des fiches de poste ; l’élaboration des pyramides des âges dans les structures; l’élaboration du livret d’accueil des nouvelles recrues et l’institutionnalisation des entretiens professionnels.

Développement des compétences

La mise en place d’un projet de développement des compétences passe par la définition des critères d’évaluation de la performance. Ces critères sont la quantité des résultats (produits et services), la qualité desdits résultats, le temps d’exécution et la manière de faire les activités.

 Ce processus passe également par l’élaboration des fiches de poste à partir des missions de chacun. Cette fiche est essentiellement dynamique et regroupe les activités pérennes, périodiques, occasionnelles et courantes. Le système d’évaluation doit être porté par la fiche de poste.

Parmi les autres outils, il y a les pyramides qui sont des outils d’aide à la décision. Il faut pouvoir les interpréter car elles renvoient un message qui rappelle les problématiques liées à une organisation. Il existe plusieurs pyramides :

  • Pyramide en champignon qui présente un déficit de jeunes salariés face à une population plus âgée. Cette pyramide peut conduire à une perte de compétence, une altération des valeurs de l’entreprise, une perte de son histoire. La GPEC doit donc faciliter la prorogation pour les futurs retraités qui n’ont pas eu le temps de former les jeunes. Envisager un contrat de consultation puis une prime de bonne séparation.
  • Pyramide en violon qui présente un resserrement en son centre et laisse entrevoir des différences culturelles, des divergences de visions et de méthodes de travail entre générations. Elle présente un conflit entre les générations, le fonctionnement par clan. La raison est que la culture d’entreprise de l’administration n’est pas forte. Pour réussir la socialisation des nouveaux, il faut le livret d’accueil qui comprendra la culture d’entreprise, le cadre organique, les skills du manager, la règlementation et les procédures.
  • Pyramide en poire écrasée qui présente une entreprise très jeune mais aussi très peu expérimentée. L’analyse laisse entrevoir que l’importance de l’expérience a peut-être été occultée. Ici, les jeunes maitrisent la technologie mais négligent la culture d’entreprise et les procédures. Il faut pourtant collaborer avec les autres domaines. Les unités opérationnelles doivent mutualiser leurs efforts.
  • Pyramide en ballon de rugby qui semble être la plus harmonieuse. Toutefois, il faut tout repérer les compétences rares qui vont partir. Cette pyramide est l’idéal sauf qu’elle ajoute à des problématiques du champignon. Il faut analyser l’avenir des processus, penser que les seniors laissent les successeurs. Il faut en plus mettre en place une politique de gestion des talents  sinon on fera face à des démissions.

Démarche

Pour la mise en place d’un projet GPEC, le formateur a fait observer qu’il y a des collaborateurs qui ont la conscience des tâches. Ils attendent qu’on leur confie du travail. Les personnes en charge de la gestion des ressources humaines doivent donc les amener à passer à la conscience du poste occupé en leur faisant élaborer chacun un projet de fiche de poste en fonction des missions liées au poste qu’il occupe. Tous les six mois, il doit pouvoir la consulter.

Il nous a été rappelé que le principe général de la GPEC a pour variables le projet d’entreprise, le temps, l’environnement, la notion d’emploi, d’effectif et de compétence (adéquation entre emploi et compétence), la vie d’entreprise (décès, démission, retraite et licenciement).  La gestion des ressources humaines doit par conséquent être à la fois prospective, prévisionnelle et tenir compte des écarts. Il s’agit de maîtriser l’impact de l’environnement économique et social sur la stratégie de l’entreprise et mettre en place une politique de gestion des talents.

La DRH a pour mission de réduire l’écart ou le maitriser à travers le recrutement, la formation, le transfert des compétences, la réorganisation et la mobilité. Le but étant de s’assurer d’avoir toujours des effectifs par rapport aux défis qui vont se présenter.